Sécurité lors des événements à l’UQTR: Lorsque soirée rime avec sécurité

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La Chasse-Galerie, le 1012 et les locaux des associations étudiantes se situent tous dans le Pavillon de la vie étudiante. Crédit : Érika Carrière

À l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), de nombreuses activités ont lieu durant les sessions universitaires. Celles-ci incluent le spectacle de la rentrée, les mardis karaoké à la Chasse-Galerie et les soirées de financement des différentes associations étudiantes. Qui dit activité dit également sécurité. En effet, lors des différents événements, il est primordial d’assurer la sécurité des lieux et des étudiants.es. La question de la sécurité est importante, mais celle-ci est-elle assurée sur le campus et lors des différents événements ?

Toutes les associations étudiantes organisent des événements sur le campus, que ce soit pour financer leur programme ou afin d’offrir des activités sociales à leurs membres. L’Association des étudiants.es en ingénierie (ITR) est l’organisatrice de deux des soirées les plus populaires à l’UQTR, soient le Frosty et le F1. Des centaines d’étudiants.es se déplacent pour assister à ces soirées. Deux membres du conseil exécutif de l’association ont souligné les mesures de sécurité adoptées lors de ces événements. Lors de l’achat de leurs billets, les étudiants.es n’ont pas à présenter de carte d’identité et peuvent acheter plus d’un billet. Toutefois, lors de leur entrée à l’événement, ils doivent obligatoirement présenter deux pièces d’identité valides avec photo afin d’obtenir leur bracelet d’entrée. Sinon, l’accès leur est refusé, même si l’étudiant.e a acheté son billet. Le Service de la protection publique de l’UQTR est présent sur place où il vérifie le port du bracelet pour avoir accès aux salles, que ce soit au local 1012 ou à la Chasse-Galerie, et pour s’assurer que la capacité maximale de la salle est respectée.  

L’ITR mentionne toutefois que la sécurité est présente, mais surtout dans les passages entre les salles et non pas dans celles-ci. Ainsi, si une agression physique se déroule dans la salle, un délai d’intervention est à prévoir. Un membre de l’association souligne également les coûts faramineux reliés à la sécurité lors de ces soirées. Pour augmenter davantage la sécurité lors de la prochaine soirée F1, l’ITR veut fournir des talkies-walkies aux employés.es de la soirée afin qu’ils et elles puissent communiquer avec le comité organisateur en cas de besoin.

Lors de leur arrivée à l’événement, les étudiants.es doivent obligatoirement présenter deux pièces d’identité valides avec photo pour avoir le bracelet d’entrée.

De son côté, l’Association en enseignement au secondaire (BES) organise également des activités au 1012 et à la Chasse-Galerie. Un membre du conseil exécutif se dit très satisfait des services de la protection publique « le gardien présent à un de nos événements a réagi rapidement lorsqu’une situation problématique est survenue et nous avons toujours obtenu un bon service de la part de la sécurité. »

Afin d’organiser des soirées universitaires, toute association doit remplir un formulaire de demande de permis d’activités étudiantes. Ce formulaire est envoyé au conseiller à la vie étudiante, Martin Lambert, mais également au service la protection publique. Celui-ci étudie l’événement et détermine un nombre d’agents à déployer en fonction du nombre de personnes attendues. « Pour de gros événements, il y a une réunion de coordination pour assurer la logistique et la sécurité », assure M. Lambert. Le spectacle de la rentrée, entre autres, requiert une plus grande sécurité et le service de police de la Ville de Trois-Rivières est également impliqué. Toutefois, lors d’événements de plus petite envergure, comme les soirées vins et fromages et les galas de fin d’année, ces rencontres ne sont pas nécessaires. Afin de permettre une sécurité optimale, les services de raccompagnement tels Tolérance Zéro Mauricie et Nez rouge, ainsi que les compagnies de taxi sont également mis au courant des activités.

Outre les soirées à la Chasse-Galerie et au 1012, le pavillon Nérée-Beauchemin permet également l’organisation d’activités pour les associations étudiantes. Ainsi, les rallyes réservés aux membres des associations, mieux connus sous le nom de rallye des CX, ont lieu dans le PaVÉ. Le Vice-Président à la vie associative, Pier-Olivier Leblanc, se dit très satisfait de la sécurité lors de ces rallyes « les portes extérieures et les portes pour accéder au PaVÉ sont barrées à partir de 19h00 », a-t-il déclaré. Ainsi, les étudiants.es ne faisant pas partie d’un conseil exécutif ne peuvent pas accéder à la soirée. Un.e agent.e de sécurité, parfois deux, circule dans les corridors pour assurer le bon déroulement du rallye. À minuit, chaque localassociatif est vidé de tout alcool. M. Leblanc assure qu’il est rare de rencontrer des problèmes lors de ce genre d’activité et que la sécurité est suffisante.

M. Leblanc assure qu’il est rare de rencontrer des problèmes lors de ce genre d’activité [rallye des CX] et que la sécurité est bien suffisante.

Un autre membre de l’Association générale des étudiants.es de l’UQTR (AGE) souligne la frustration de nombreux étudiants vis-à-vis la sécurité de l’UQTR « la population étudiante change, mais on met les actes des anciens étudiants sur le dos des nouveaux », a-t-il déclaré. En effet, de nombreux problèmes ont été répertoriés dans le passé, mais on sent un manque d’ouverture de la part de la sécurité envers les nouveaux étudiants.es. Malgré la frustration ressentie chez les étudiants.es, le portrait de la sécurité est plutôt positif chez plusieurs d’entre eux. Félix Bizeau, étudiant en enseignement au secondaire, se rend souvent dans les différents événements sur le campus comme le party d’Halloween, le F1, le Frosty et les galas. Selon lui, la sécurité est bien suffisante sur le campus lors de ces soirées. Alexandre Pratte, étudiant en mathématiques et en informatique, affirme que « la sécurité est suffisante et on n’a jamais eu de cas problématiques lors de nos événements ! ». Il se rend dans les soirées universitaires surtout lors des événements de son baccalauréat ou de l’AGE UQTR. Étudiant en arts, Julien Paré constate qu’il y a de la sécurité dans les entrées pour surveiller les bracelets et les étampes, mais qu’elle est peu présente à l’intérieur des salles. Dans l’ensemble, les étudiants.es considèrent la sécurité bien présente lors des événements afin d’assurer le bon déroulement des soirées.

Avec le changement d’administration du service de la protection publique, l’officier de l’AGE UQTR assure que la communication a augmenté et qu’il y a une ouverture grandissante afin d’améliorer la sécurité.

Avec le changement d’administration du Service de la protection publique, l’officier de l’AGE UQTR assure que la communication a augmenté et qu’il y a une ouverture grandissante pour améliorer la sécurité. D’ailleurs, cette communication peut désormais être assurée par une nouvelle instance : le Comité de coordination de la gestion des événements et des incidents. Amélie Trottier-Lacombe, Présidente de l’AGE UQTR et membre de ce comité, a expliqué le rôle de ce dernier. Ce comité fait un suivi des événements qui se déroulent hebdomadairement et étudie ceux qui sont à venir. Il s’assure également que toutes les instances travaillent ensemble afin d’assurer une uniformisation de la sécurité. Si des plaintes sont formulées par les étudiants.es, le comité est présent pour expliquer le pourquoi des interventions de la sécurité. Ainsi, ce comité favorise une communication efficace afin d’offrir le meilleur service possible aux étudiants.es.

Certes, l’importance de la communication entre le service de la protection publique et les différentes associations étudiantes est le point névralgique des questions de sécurité sur le campus de l’UQTR. Les instances travaillent de concert pour améliorer le service et satisfaire les étudiants.es.

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