
Si la ligue de hockey cosom féminin, qui se tient les mercredis soir au Centre de l’Activité Physique et Sportive (CAPS), a pu sembler en difficulté devant un manque d’inscriptions en début de session, force est d’admettre qu’il n’en est rien à présent. Comme les autres sports intramuros qui prennent place dans les gymnases 5, 6 et 7 les soirs de semaine, la ligue bat maintenant son plein.
Les chiffres sont confirmés par Audrey-Anne de Guise, responsable du soccer le lundi soir et ex-responsable du hockey le mercredi. Le hockey féminin aligne quatre équipes cette session, tout comme à la session d’automne dernier et l’hiver précédent.
Toutefois, ce ne sont pas les mêmes équipes, alors que seules les championnes en titre sont de retour cet hiver. L’étudiante en sciences de l’activité physique explique: «Souvent, c’est simplement dû aux horaires variables. Si on a un cours le soir, on ne peut pas participer.»
Plus d’inscriptions pourraient régler les problèmes du hockey féminin.
L’écart de calibre était également grand, selon les commentaires reçus, entre les meilleures équipes et les plus faibles, ce qui peut avoir eu pour effet d’en décourager un certain nombre. Un problème qui n’existe pas dans les autres sports: «Au hockey féminin, on ne peut pas faire différents pools pour les différents calibres, parce qu’il n’y a pas assez d’équipes», poursuit de Guise.
En effet, le hockey masculin compte neuf équipes. Le volleyball et le soccer, tous deux seulement offerts en mixte, alignent 15 formations chacun. Ces sports ont donc une plus grande facilité à séparer les joueur.se.s plus compétitif.ve.s de ceux et celles qui sont là dans un but purement récréatif. Plus d’inscriptions pourraient alors régler les problèmes du hockey féminin.
Il y a eu une tentative d’établir une ligue de hockey cosom mixte au CAPS les mardis soir. Celle-ci est toutefois morte dans l’œuf, car les inscriptions ont été très faibles. Certain.e.s se sont inscrit.e.s plutôt comme joueur.se.s individuel.le.s dans les ligues masculine et féminine du mercredi. Les joueur.se.s individuel.le.s sont intégré.e.s dans une équipe en manque de participant.e.s, lorsque possible, ce qui fonctionne généralement sans embûches.