Un haïku pour célébrer la langue française

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Affiche de l’événement. Crédits : En Tête.

Dans le cadre des Journées internationales de la francophonie, l’École internationale de français (ÉIF) a fait appel à Nancy Montour pour diriger un atelier sur le haïku. Le 21 mars dernier, les étudiants étaient conviés au local 1083 Ringuet pour découvrir cet art poétique japonais ancestral lors de cet atelier.

Présentation de l’autrice

Nancy Montour lisant un de ses livres. Crédits : Stéphane Lessard, journaliste au Nouvelliste.

Après une dizaine d’année en génie civil, Nancy Montour se lance dans l’écriture de livres pour enfants. Autodidacte, elle sort son premier livre, Entre la lune et le soleil qui raffle les prix Henriette-Major et Cécile-Gagnon. Son deuxième livre, Le cœur au vent, remporte le Prix du Gouverneur général, la plus haute distinction littéraire canadienne. Pour ce qui est du haïku, l’autrice s’est prêtée au jeu dans son recueil Du bout de mon crayon-From the Tip of my Pencil. Nancy Montour est autrice de près d’une quarantaine de livres à ce jour.

Nancy Montour venant en aide à un élève durant l’atelier de création de haïkus. Crédits : Journaliste.

Rencontre avec une passionnée

Nancy Montour, autrice jeunesse québécoise, a avoué ne pas avoir compris l’engouement de ce genre littéraire aux premiers abords. Alors qu’elle apprend sur les réseaux sociaux que son amie s’est mise aux haïkus, elle lui demande conseil. C’est à ce moment que sa passion pour le haïku naît.

Plus tard, elle se fait aborder par une dame chez un concessionnaire qui lui recommande le « livre bleu » qui l’aiderait à bien saisir comment est construit un haïku. Elle part en mission en librairie et découvre enfin ce livre intitulé L’effet haïku de Pascale Senk. Après en avoir bien compris les ressorts, elle déclare que « présentement, tout le monde a besoin d’un petit peu de haïku dans sa vie. »

Déroulement de l’atelier

Présentée par Amélie Hien, directrice de l’ÉIF, Nancy Montour a parlé de son parcours avec le haïku avant d’en présenter les finesses. Elle a alors invité les personnes présentes à se lancer dans la rédaction de leurs propres poèmes. Circulant au travers de la pièce, l’autrice venait en aide aux étudiants en les guidant, ou même en les rassurant sur la qualité de leurs écrits. Vers 15h30, plusieurs prix de participation ont été tirés, notamment des articles promotionnels à l’effigie de l’ÉIF et même un livre de l’autrice!

« Haïku, ça veut dire fragment d’un tout. C’est un petit bout de la vie, c’est un petit instant « wow» qui surgit de l’ordinaire du quotidien.»

Nancy Montour a enseigné aux étudiants présents la manière de faire traditionelle du haïku. Il s’agit tout simplement d’un court poème de trois vers composé de seulement 17 syllabes. Contrairement au poème, le haïku n’a pas besoin de rimes ou de figures de style. Ce petit poème doit pouvoir faire appel à nos sens en peu de mots. Il ne doit donc pas se s’encombrer de mots facultatifs, comme des déterminants et des verbes conjugués. C’est pour cette raison que plusieurs auteurs décident de les mettre à l’infinitif, ou de tout simplement les enlever. En peu de mots, le haïkiste doit pouvoir créer, chez le lecteur, un enchaînement d’images révélatrices.

Nancy Montour a finalement chaleureusement remercié les étudiants de s’être prêtés à l’exercise, en faisant tirer un exemplaire de son recueil de haïkus. Vous pouvez retrouver toutes les oeuvres de l’écrivaine ici.

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