
Une ancienne étudiante au doctorat en psychoéducation de l’UQTR

Les fait datent de l’année 2019, lorsque Coralie Sarrazin, qui était étudiante étrangère au doctorat en psychoéducation à l’UQTR, dit avoir non seulement été humiliée par son directeur de thèse, mais aussi par l’université. Coralie Sarrazin explique que cette affaire l’aurait empêché de travailler au sein de son domaine d’études et réclame 146 742$ à l’université.

Les faits de 2019
Coralie Sarrazin travaillait sur un projet de recherche pour des associations de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles (UNAPEI) depuis 2015. Elle attendait une bourse de recherche de 50 000$ pour financer ses recherches.
Lors d’une conférence en ligne de Coralie Sarrazin en février 2019, Martin Caouette, le directeur de thèse de Coralie Sarrazin à l’époque, aurait accusée à tort son étudiante de plagiat. Face à ces accusation, Coralie Sarrazin a voulu faire une médiation, mais celle-ci n’a pas eu lieu. En avril 2019, Sylvie Hamel et Martin Caouette ont allégué qu’ils souhaitaient se retirer de la thèse de la doctorante à cause d’un bris de confiance. Finalement, madame Sarrazin n’a jamais reçu sa bourse et face à cette situation, cela a retardé d’une année l’obtention de son titre de docteur en psychoéducation.
Une lettre brisant sa carrière
Martin Caouette aurait ensuite nui à la réputation et le parcours de son ancienne étudiante. Ce fait, se serait produit au mois de mai 2019, lorsque Martin Caouette a envoyé une lettre comportant le logo de l’UQTR qui était adressée aux associations départementales en France supportant les recherches en psychoéducation de Coralie Sarrazin. Au moment de l’envoi de cette lettre, monsieur Caouette n’était plus le directeur de thèse de Coralie Sarrazin. Selon Coralie Sarrazin, la lettre contenait de graves accusations et des mensonges à son égard.
Presque un an plus tard, en janvier 2020, l’ombudsman de l’université tire conclusion qu’il n’y avait aucune justification de l’envoi de la lettre et que l’arrêt de l’aide financière aurait dû être discuté préalablement. L’ombudsman donne comme recommandations de demander l’aide d’un tiers pour l’aide financière et d’envoyer une nouvelle lettre aux association françaises. Malgré quelques négociations, la situation reste inchangée.
Une réclamation de 146 742$
La demanderesse réclame une somme de 146 742$ à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ce montant inclut: 50 000$ pour la bourse doctorale qu’elle n’a pas reçue, 20 000$ pour la perte de jouissance de la vie et de dommages non pécuniaires qu’elle a vécu et 77 000$ pour tout ce qui a trait à son retard de diplomation, à sa perte de liens et de réseau professionnel.
Le procès se fera au printemps 2023 et les audiences se tiendront au palais de justice de Trois-Rivières.
L’Université du Québec à Trois-Rivières n’a pas donné de commentaire jusqu’à présent sur cette affaire.
Sources: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1931697/reputation-these-doctorat-ombudsman