VOX-POP: Journée internationale des femmes

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Première rangée: Alexandre Gilbert, Marie-Pier Courtemanche, Érika Carrière. Deuxième rangée: Laurence Lalonde, Carol-Anne Joly-Painchaud, Félix Bizeau Photos: Sébastien Houle
Première rangée: Alexandre Gilbert, Marie-Pier Courtemanche, Érika Carrière. Deuxième rangée: Laurence Lalonde, Carol-Anne Joly-Painchaud, Félix Bizeau
Photos: Sébastien Houle

C’est dans le contexte particulier du mouvement #MeToo, que l’on a vu des femmes – et des hommes dans une moindre mesure – dénoncer en bloc les abus dont elles étaient victimes, que se tient le 8 mars la Journée internationale des femmes.

Afin de souligner ce qu’elle perçoit comme un «mouvement mondial sans précédent en faveur des droits des femmes, de l’égalité et de la justice», l’Organisation des Nations Unies (ONU) a choisi comme thème cette année «L’heure est venue: les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes». Zone Campus donne ici la parole  quelques étudiantes et à un étudiant (nous assumons ce parti pris), pour connaître leur point de vue sur cette journée dédiée à la part féminine de l’humanité.


Marie-Pier Courtemanche, baccalauréat en administration des affaires 

«L’égalité homme femme, je crois que c’est super important de promouvoir ça. Plus on avance, plus les femmes sont présentes dans les conseils d’administration. Le milieu des entreprises en est un où les femmes prennent de plus en plus de place et on sent que la société veut leur faire de la place. On sent que l’on peut prendre ce pouvoir-là.»

Alexandra Gilbert, maîtrise en loisir, culture et tourisme 

«Avec tous les mouvements de dénonciation que l’on a vécus récemment, je crois que ça va être une grosse journée, définitivement. Par contre je me rends compte que je ne sais pas s’il y a des activités organisées, il n’y a aucune publicité qui m’a rejoint à date… Dans mon réseau, il y a beaucoup de gens qui travaillent dans le communautaire, donc moi j’en entends parler, mais des gens comme mes parents en entendent peut-être moins parler; il y a très peu de promotion faite par rapport à ça, ce qui est dommage. »

Érika Carrière, baccalauréat en enseignement au secondaire: profil français

«Je pense que c’est une bonne chose, mais je ne saurais pas dire c’est quand exactement. On en parlait justement avec des ami.e.s récemment et on se demandait pourquoi il n’y avait pas de Journée internationale de l’homme. […] Je pense que c’est important de faire valoir les droits de tout le monde.»

Laurence Lalonde, baccalauréat en sciences de la santé (ergothérapie)

«Je ne savais pas vraiment que ça existait… Est-ce que c’est bientôt? C’est bien, on fête la femme et l’avancement des femmes. Sinon je ne pourrais pas dire que j’ai un intérêt marqué pour la question.»

Félix Bizeau, baccalauréat en enseignement au secondaire, profil mathématique

«Il y a des droits que les femmes n’avaient pas avant, c’est important de continuer à les défendre. Il faudrait qu’il y ait aussi une journée des hommes, ce n’est pas seulement une question d’équité, mais d’égalité. On en parlait hier au conseil d’administration de l’association générale étudiante de l’UQTR avec la représente du programme sage-femme; elles ont quelque chose d’organisé pour la journée au pavillon Ringuet pour faire connaître leur pratique. […] En fait, on a en profité pour parler des droits des femmes en général.»

Carol-Anne Joly-Painchaud, enseignement d’éducation au préscolaire et d’enseignement au primaire

«Dans la société où l’on vit présentement et avec tous les changements que l’on tente d’apporter, la sensibilisation autour de cette journée-là est vraiment importante. On dit souvent que la femme est l’égale de l’homme, et même si on est sur la bonne voie et que l’on a fait beaucoup de progrès, je ne suis pas sûre que ça soit toujours le cas. Avec les applications, je vais peut-être en profiter pour partager des choses, mais déjà d’être une femme, c’est un peu prendre position (rires).»

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