Activez votre santé: Entraînement – mythes et réalités

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Dans le merveilleux monde du conditionnement physique, il y a une tonne de théories, d’études et d’opinions sur divers sujets. On entend plusieurs personnes qui s’improvisent «spécialistes de la santé» nous parler de plusieurs approches en matière d’entrainement. De cela découlent des tonnes d’interprétations et on ne sait plus faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui est faux. Afin de nous aider à démystifier tout ça, voici quatre mythes et réalités sur l’entrainement.

Si je m’étire après un entrainement…

Je vais être moins courbaturé le lendemain: FAUX. Lorsque vous faites un exercice intense qui demande un effort important à vos muscles, ceux-ci devront s’adapter à l’effort demandé. Pour se faire, il y aura des micros-déchirures, un peu comme des micros-blessures à l’intérieur de vos muscles, d’où la sensation d’inconfort le lendemain ou le surlendemain de votre entrainement. Créer un étirement par-dessus vos micros-blessures ne va pas agir comme en pansement. On peut même remarquer l’effet inverse chez les gens qui s’entrainent en hypertrophie. En étirant leurs muscles après un entrainement aussi exigeant, ils créeront encore plus de déchirures. Cependant, dans le cas de monsieur-madame-tout-le-monde qui s’entraine en endurance musculaire, il n’y a aucun danger de faire des étirements après ses séances. En sachant que ça ne règle pas le problème des courbatures, il faut quand même prendre en considération les bienfaits des étirements. Ils permettent de conserver ou même d’améliorer l’amplitude au niveau de nos articulations, d’avoir une meilleure posture et de réduire les risques de blessures à long terme.

Si je transpire lors de mon entrainement…

Ça veut dire que j’ai travaillé fort: FAUX. La quantité de sueur va dépendre de plusieurs facteurs physiologiques. La sudation est un phénomène d’élimination de la chaleur corporelle par évaporation. Lors d’un entrainement, la température de notre corps augmente. Afin de maintenir l’équilibre parfait (homéostasie), on va produire de la sueur pour faire redescendre notre température. Ce phénomène sera encore plus important au fur et à mesure que notre corps s’habituera aux exigences qu’on lui demande. Donc, plus on s’entraine, plus on s’adapte et, du même coup, plus on transpire.

Le fait d’augmenter notre masse musculaire permet d’augmenter notre métabolisme de base, ce qui fait en sorte qu’on brule encore plus de calories au repos.

D’autres facteurs physiologiques entrent en ligne de compte quant à la quantité de sueur produite. Par exemple, les personnes en surplus de poids étant munies de réserves de graisse qui ont un effet isolant, leur température corporelle est plus facile à augmenter. Aussi, les hommes ont tendance à suer un peu plus que les femmes à cause de l’énergie dégagée par leur importante masse musculaire. Malgré tout, il faut prendre en considération la génétique: chaque personne a une capacité différente d’adaptation à l’effort. Si on compare deux femmes du même âge, du même poids et du même niveau de conditionnement physique, une d’entre elles pourrait suer beaucoup plus que l’autre suite à un bagage génétique différent.

Pour bruler des graisses et perdre plus de poids…

Je dois diminuer mon intensité lorsque je fais du cardio: FAUX. Il est vrai que le principal carburant utilisé lors d’exercices cardiovasculaires de faible intensité est les lipides (gras). Plus notre intensité est élevée, plus on commence à bruler des glucides (sucres). Quand on atteint une très grande intensité, on puise presque uniquement dans nos glucides. Cependant, si on fait un bilan de la dépense énergétique, à la fin d’un exercice de faible intensité comparativement à la fin d’un exercice de forte intensité, on aura brulé beaucoup plus de calories lors de ce dernier type d’entrainement. Ainsi, dans les heures qui suivront, on aura besoin d’encore plus d’énergie pour récupérer, ce qui augmentera le total de la facture de dépense calorique. Donc, si vous avez un objectif de perte de poids, il est excellent d’y mettre un maximum d’efforts. Le problème, c’est qu’avec trop d’intensité, on ne maintiendra pas longtemps la cadence. De là l’intérêt de travailler avec des intervalles. On y retrouvera des efforts intenses entrecoupés de périodes de récupération. C’est la formule gagnante pour travailler en haute intensité et maintenir plus longtemps la cadence.

L’entrainement cardio…

Fait perdre plus de poids que l’entrainement musculaire: FAUX. Une des premières choses à vérifier avant le type d’entrainement, c’est l’intensité de celui-ci. Pour une même période de temps, si vous pratiquez un exercice cardio de faible intensité, il est probable que vous dépensiez moins d’énergie (calories) qu’avec un exercice de musculation intense. D’un autre côté, il est vrai que si on compare une séance de cardio à une séance de musculation d’une intensité similaire, on dépensera plus de calories au moment de l’entrainement cardio. Cependant, il faut prendre en considération que nos muscles prennent 48 heures pour se réparer. On dépense donc plus de calories dans les jours qui suivent pour récupérer. De plus, le fait d’augmenter notre masse musculaire permet d’augmenter notre métabolisme de base, ce qui fait en sorte qu’on brule encore plus de calories au repos. Ceci étant dit, un combiné d’exercices cardiovasculaires et musculaires reste la meilleure solution pour perdre du poids.

En processus de perte de poids, il faut mettre de l’intensité dans notre programme cardiovasculaire et ne pas mettre de côté les exercices musculaires, qui sont tout aussi indiqués. Les petits désagréments comme les courbatures du lendemain ou une sudation abondante durant un entrainement font partie du processus et nous n’avons pas le contrôle sur eux. Aussi bien focaliser sur le sentiment de fierté et d’accomplissement qu’on a à la fin de notre séance d’entrainement!

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