
Le 2 novembre dernier a eu lieu l’Activité Bien-Être sur la plateforme Zoom. Coorganisée par l’Association générale étudiante de l’UQTR (AGE UQTR) et par Abigaëlle Gascon (Yoga UQTR), l’Activité Bien-Être s’est déroulée en trois temps; deux conférences ainsi qu’un atelier de yoga ont été offerts à la quinzaine de participantEs présentEs.
L’activité, qui était ouverte à l’ensemble de la communauté étudiante, agissait aussi à titre de levée de fonds pour le CALACS de Trois-Rivières (Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel). En tout, 120 dollars ont été remis à l’organisme.
Conférences et atelier de yoga
Malgré quelques accrocs au niveau technique, l’activité se serait bien déroulée. Aux alentours de 13h15, le docteur Frédéric Langlois, professeur au département de psychologie de l’UQTR, a présenté sa conférence «Viser toujours plus sans peur de l’erreur, possible?». Traitant de l’anxiété de performance, phénomène plutôt courant dans le monde universitaire, Dr. Langlois a invité les participantEs à réfléchir à ce sujet; il a également offert quelques pistes pour mieux comprendre ce type d’anxiété trop peu abordée.
«Je ne pense pas qu’on ait besoin d’une enquête pour confirmer que le monde universitaire engendre une pression immense pour les étudiants.»
-ABIGAËLLE GASCON

Par la suite, Abigaëlle Gascon, doctorante en psychologie et fondatrice de Yoga UQTR, a présenté son atelier «Prendre contact avec son corps pour sortir de sa tête». Cet atelier de yoga en pleine conscience se voulait un moyen d’aider les étudiantEs à se reconnecter à leur corps afin de vivre pleinement le moment présent.
Finalement, vers 15h30, la docteure Marie-Pier Gagnon-Girouard, également professeure au département de psychologie de l’UQTR, s’est adressée à l’auditoire dans le cadre de sa conférence «Petit guide de survie pour s’aimer dans le miroir». Axée sur l’image corporelle et l’amour de soi, Dre Gagnon-Girouard a offert quelques astuces pour entretenir une relation positive avec son corps.
Le bien-être avant tout
Abigaëlle Gascon, la conceptrice de l’Activité Bien-Être, nous a mentionné que, pour elle, ce qui compte le plus, c’est d’encourager la communauté étudiante à prendre du temps pour soi. «L’important pour moi est de voir que quelques étudiants se sont arrêtés, le temps d’un après-midi, pour venir prendre soin d’eux et échanger sur les difficultés courantes que le monde universitaire peut poser.»
«La récente enquête panquébécoise sur la santé psychologique étudiante a clairement révélé que l’université est une période de vulnérabilité au plan psychologique.»
-Abigaëlle Gascon
Selon ses dires, les résultats de la dernière enquête sur la santé psychologique étudiante l’auraient motivée à organiser un événement dans l’optique de sensibiliser la communauté étudiante à prendre soin de soi. Elle ajoute que son propre vécu en tant qu’étudiante en psychologie, ayant besoin de notes très élevées pour accéder aux cycles supérieurs, serait à l’origine de cette idée.
Une cause importante
Pour ce qui est du choix de l’organisme, Abigaëlle Gascon explique que le CALACS a été sélectionné en lien avec la troisième vague de dénonciations liée aux agressions à caractère sexuel qui a eu lieu au Québec au cours de l’été. De plus, la lutte contre les agressions de ce genre entrerait dans les positions sociopolitiques que l’AGE UQTR souhaite défendre.