Le mercredi 1er février 2023 à 10h avait lieu l’assemblée générale extraordinaire de l’association générale étudiante (AGE). Celle-ci se déroulait dans la salle 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin. Elle a été assez expéditive puisqu’en moins d’une heure trente, tous les points proposés ont été adoptés unanimement. Les réformes adoptées au conseil d’administration du 15 janvier ont donc été adoptées à l’assemblée générale extraordinaire.

Importante réforme
Désormais, ce sont les neuf grandes familles de programme qui siègeront au conseil d’administration de l’AGE. Il y aura également la création du comité central. Maintenant, c’est donc à cette table que siègeront les représentants d’association de programme et d’intérêt.
De plus, les étudiants pourront voter les grèves par vote électronique.
L’ouverture
L’assemblée générale extraordinaire a été ouverte à 10h14. Le président était Jimmy Lacourse qui était accompagné de Thibault Jousselin, le secrétaire général de l’AGE. M. Lacourse a lu l’ordre du jour et celui-ci a été adopté unanimement. C’est une représentante de la firme Malette qui a commencé la réunion. Celle-ci est venue présenter les états financiers de 2021-2022.

Les problématiques du CA
À 10h24, le secrétaire général de l’AGE, Thibault Jousselin, a pris la parole afin d’expliquer la procédure avant d’arriver au vote de la nouvelle réforme. Notons que ladite réforme a été adoptée au conseil administratif du 15 janvier dernier. M. Jousselin a donc entamé une présentation d’une quinzaine de minutes afin de présenter celle-ci.
Elle présentait toutes les modifications proposées par l’AGE. À travers la présentation, il a rappelé la définition d’un conseil d’administration (CA), sa composition actuelle ainsi que la description de leurs pouvoirs. Ensuite, il a présenté les problèmes que rencontrait le CA.
Les problèmes concernent surtout la difficulté de réunir les membres. En effet, il arrive parfois qu’un CA soit annulé par manque de quorum. M. Jousselin explique cela par les discussions non pertinentes pour les membres des associations de programmes. Par exemple, on y parle souvent des contrats de l’AGE. Cela n’a aucun impact direct sur les associations la plupart du temps.
Un autre problème serait le manque de représentativité des associations autour de la table. Plusieurs associations de cycle supérieur ou d’associations n’y figurent pas. La dernière difficulté qui a été relevée par M. Jousselin est que, bien souvent, les membres comprennent mal leur rôle, étant donné que cela ne les touchent pas directement encore une fois.

Création du Conseil central
Après avoir abordé les problématiques, le secrétaire général a poursuivi avec les recommandations. Celui-ci a suggéré de modifier la composition du conseil d’administration. Au lieu d’avoir un représentant d’association de programme, il y aura un représentant par famille de programme. Au total, il y aura neuf familles. Chaque représentant sera élu aux élections générales. Il y aura , par exemple, la famille du génie, la famille d’arts et lettre, la famille des sciences sociales, etc.
L’autre suggestion que M. Jousselin a présenté est de créer un comité central. C’est à ce comité que siègeront tous les représentants des associations de programme. Les représentants des associations par intérêt pourront également y siéger, ce qui n’était pas le cas au conseil d’administration.
Suite à la présentation, les gens ont été invités à poser des questions. Celles-ci ont été peu nombreuses. Ensuite, il présenta la nouvelle version des statuts et règlements généraux avec les modifications qu’implique la nouvelle réforme. Finalement, la proposition a été adoptée à l’unanimité, et ce, sans demande de vote.
«On parle plus d’une table ronde ou d’une assemblée des associations dans une ambiance beaucoup moins protocolaire.»
– Thibault Jousselin en parlant du conseil central nouvellement créé

Vote de grève électronique
La deuxième proposition concernait la suggestion de l’AGE de modifier le fonctionnement du vote de grève. Ceux-ci ont proposé que dorénavant, les étudiants puissent voter de manière électronique. Ce vote sera possible après la tenue d’une assemblée générale extraordinaire.
Notons que cette réforme ne concerne que les votes de grève de l’AGE UQTR.
Thibault Jousselin a expliqué que cette suggestion découlait de l’inquiétude face à la constatation qu’une minorité de personnes assistait à l’assemblée générale et donc, qu’une minorité de personnes pouvaient décider d’un vote de grève. Suite à cela, les étudiants ont pu venir au micro afin de donner leur opinion. Deux étudiantes se sont levées.
La première, Louann Poirier Bergeron, a soutenu qu’il est important que les étudiants discutent ensemble afin d’avoir tous les points de vue avant de voter. La deuxième, Kelly-Anne Vanasse, a, pour sa part, indiqué que beaucoup de ces collègues et elle-même sont parfois en stage lors des assemblées. Ils ne peuvent donc pas se déplacer pour voter.
À 11h28, Mme Poirier Bergeron a demandé le vote. La suggestion du vote de grève électronique a été adoptée par le deux tiers de l’assemblée. Ainsi, dorénavant, les votes de grèves seront faits électroniquement.