Anciens étudiants: que sont-ils devenus?: De l’implication étudiante à l’engagement communautaire

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Marie-Line Audet s'est investie au sein de l'AGE UQTR pendant son parcours. Photo: Courtoisie
Marie-Line Audet s’est investie au sein de l’AGE UQTR pendant son parcours. Photo: Courtoisie

Marie-Line Audet a d’abord étudié les sciences humaines au Cégep de Sorel-Tracy avant de venir s’installer à Trois-Rivières où elle y a effectué l’ensemble de son parcours universitaire. La jeune femme a ainsi complété un baccalauréat en histoire (2003-2006), puis une maitrise en études québécoises (2006-2010). Portrait d’une ancienne étudiante volontaire et déterminée.

«Très honnêtement, quand on est au cégep, on est jeune et on se cherche un peu, mais ce que j’aimais dans l’histoire, c’est qu’il s’agit d’une science sociale par excellence: on parle d’économie, de politique, de vie culturelle, etc. Je pense que comprendre son passé, c’est comprendre le monde dans lequel on vit présentement et essayer de voir où est-ce qu’on s’en va aussi», explique Marie-Line.

«J’ai vraiment des acquis au niveau de mon implication étudiante qui me permettent de jouer ce rôle-là.»

Le choix du cycle supérieur

«C’est par intérêt personnel que mon cheminement s’est précisé, car je ne pensais pas nécessairement faire une maitrise. Au cours de mon baccalauréat et pour mon stage, j’ai commencé à toucher au domaine des études québécoises: j’ai travaillé pour différents professeurs et projets de recherche. Le volet recherche m’a particulièrement intéressée, et j’avais notamment un attrait pour les archives. Ce sont donc à la fois la perspective de travailler dans ce domaine-là et mon intérêt pour la recherche qui m’ont amenée à faire une maitrise», poursuit-elle.

«Oui et non», telle est sa réponse à la question «as-tu pensé au doctorat?». «Il y a d’abord le côté financier des dettes d’études qui commencent à s’accumuler. L’autre côté, c’est le gros revirement qu’a pris mon cheminement scolaire, puisqu’à la fin du baccalauréat, j’ai commencé à beaucoup m’impliquer au sein de l’AGE UQTR, et j’ai donc découvert une nouvelle passion, celle de l’engagement. C’est pourquoi j’ai mis autant de temps à terminer ma maitrise, je priorisais des choses extérieures à mon parcours académique», indique-t-elle.

L’implication, encore et toujours

Marie-Line a siégé deux années consécutives sur le conseil d’administration de l’AGE UQTR en tant que présidente de l’Association des étudiants en études québécoises (AEEQ). Elle a ensuite été archiviste-recherchiste pour le Centre d’archives et de recherches politiques étudiant de l’AGE UQTR. Enfin, de 2008 à 2010, elle a exercé la fonction de secrétaire générale, toujours pour l’Association générale des étudiants.

Après ses études, la jeune femme a d’abord été agente de concertation pour la Corporation de développement communautaire (CDC) de la MRC de Bécancour. Aujourd’hui, cela fait trois ans qu’elle la dirige. «Nous sommes un organisme à but non lucratif et notre mission consiste à regrouper l’ensemble des organismes communautaires sur le territoire de la MRC et à œuvrer conjointement avec les organisations parapubliques, ainsi qu’avec les citoyens pour contribuer à améliorer la qualité de vie des ces derniers à Bécancour», précise-t-elle.

L’apport de ses études

«Il est certain que je ne travaille pas dans l’histoire à proprement parler, mais tous les savoir-faire développés, l’esprit critique et d’analyse, le fait d’avoir un regard critique sur la société dans laquelle on vit, et d’être capable de transmettre cette lecture à nos collègues, tout ça, je le tiens de mes années universitaires», souligne-t-elle. Depuis 2014, Marie-Line est également présidente de la Table nationale des CDC du Québec, ce qui l’amène à représenter les 58 CDC auprès de l’appareil politique, par exemple, sur divers enjeux tels que la pauvreté, l’éducation, etc.

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