Par Cassandra Sabas, journaliste
Le 19 février dernier, l’AGE UQTR a tenu une Assemblée générale annuelle et une Assemblée générale spéciale. En effet, l’Assemblée générale annuelle du 3 octobre dernier a été complétée. Les deux assemblées ont été l’occasion pour les membres de l’association de revenir sur l’avis de motion concernant la modification de l’article 3.11, de faire un suivi concernant les frais institutionnels obligatoires et de prendre position sur le Sommet sur l’enseignement supérieur.
À la suite du printemps érable, durant lequel la première grève illimitée de l’histoire de l’AGE s’est déroulée, et aux problèmes de reconduction qui en ont découlé, il a été proposé que l’article 3.11 soit modifié de sorte que l’AGE UQTR reconnaisse officiellement trois types de grèves (à durée déterminée, illimitée ou reconductible). En outre, il a également été décidé, après un long débat en AG spéciale, d’ajouter, comme amendement à la proposition, les différents moyens pouvant être mis en place pour voter la reconduction d’une grève; la possibilité de maintien de la grève se votera désormais en Assemblée générale spéciale.
Sommet sur l’enseignement supérieur
Lors de l’Assemblée générale spéciale, il a également été voté la modification de la position officielle de l’AGE UQTR par rapport au Sommet sur l’enseignement supérieur. Ainsi, elle est passée de «critique», initiative prise par le CA de l’association, à «dénoncer publiquement», au cours de l’assemblée. Cette position souligne les griefs de l’AGE UQTR envers la décision du gouvernement d’écarter les associations étudiantes non affiliées. Par ailleurs, le gouvernement a indépendamment décidé d’inviter des associations étudiantes non affiliées, choisies par tirage au sort.
De l’argent non réclamé
En 2011, un accord avait été conclu entre l’AGE UQTR et l’Université au sujet du remboursement du trop-perçu de Frais institutionnels obligatoires (FIO). En effet, le gouvernement plafonnait les montants pouvant être perçus par les universités pour les différentes cotisations, comme les frais d’inscriptions généraux ou le CAPS par exemple, et qui entrent dans la désignation FIO. Or, pour les sessions d’été de 2008 à 2010, cette perception avait été calculée au-dessus du plafond.
À la suite des négociations, il avait été décidé que chaque personne ayant payé cet excédent de frais serait remboursée et ce, de manière individuelle. Malgré des démarches administratives importantes, les chèques de remboursement n’étaient que de 1 ou 2 dollars chacun pour la plupart. Ainsi, de nombreux étudiants ne sont pas venus réclamer leur dû qui totalise un montant de 55 000$. Il a donc été annoncé, lors de l’Assemblée générale annuelle, que l’argent non réclamé sera remis à l’AGE UQTR qui redistribuera l’argent aux étudiants sous forme de bourses.