Association des étudiants en psychologie: Un référendum pour se désaffilier de l’AGE UQTR

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Les membres de l'AEP jugent que l'Association des étudiants du Michel-Sarrazin (AEMS) est structurellement apte à devenir une association de premier niveau. Photo: Archives
Les membres de l’AEP jugent que l’Association des étudiants du Michel-Sarrazin (AEMS) est structurellement apte à devenir une association de premier niveau. Photo: Archives

À noter que la version papier de cet article contient une erreur concernant les trois associations formant l’AEMS.

Lors de l’Assemblée générale annuelle de l’Association générale des étudiants de l’UQTR du1er octobre dernier, des propos tenus par des participants ont laissé deviner qu’un désaccord se dessinait entre l’AGE et l’Association des étudiants en psychologie (AEP).

Interrogé sur la nature du désaccord et la possible tenue d’un référendum en faveur d’une désaffiliation de l’AEP à l’AGE UQTR, Jérémie Gosselin, président de l’AEP, a rappelé certains faits: «Lors de l’Assemblée générale de l’AEP-UQTR tenue le 19 septembre dernier, une proposition a effectivement été adoptée à majorité par rapport à ce sujet. Le contenu de cette proposition était que l’AEP demandait à l’Association des étudiants du Michel-Sarrazin (AEMS) d’entamer un projet de désaffiliation de l’AGE UQTR. De plus, ce projet de désaffiliation devrait normalement et principalement passer par un processus référendaire». Monsieur Gosselin a précisé que cette proposition n’allait pas dans le sens d’un appui officiel à un mouvement de désaffiliation, mais plutôt une demande par rapport à la tenue d’un futur référendum sur la question.

«L’AEP considèrent que, malgré les 15 000$ versés à l’AGE UQTR par session par les trois associations étudiantes du pavillon Michel-Sarrazin, très peu de projets de développement avaient été réalisés.» -Jérémie Gosselin, président de l’AEP.

Les raisons générales invoquées en faveur d’une possible désaffiliation toucheraient des insatisfactions reliées au petit nombre d’activités de développement réalisées pour une cotisation jugée élevée. «Selon la proposition adoptée lors de cette Assemblée générale, les membres de l’AEP considèrent que, malgré les 15 000$ versés à l’AGE UQTR par session par les trois associations étudiantes du pavillon Michel-Sarrazin (l’AEP, l’Association des étudiants aux cycles supérieurs en psychologie (AECSP) ainsi que l’Association des étudiants en psychoéducation (AEPE)), très peu de projets de développement avaient été réalisés par l’AGE pour les étudiants du Michel-Sarrazin, a précisé Monsieur Gosselin. De plus, l’année dernière, l’AEMS a été créée dans le but de promouvoir les intérêts des étudiants du pavillon. Les membres de l’AEP juge que l’AEMS est structurellement apte à devenir une association de premier niveau», affirme-t-il.

Bien que le mouvement ai été principalement initié par des étudiants qui sont membres de l’AEP,  les autres associations pourraient être intéressées à suivre le développement des évènements. «Je crois que c’est un projet qui rejoint principalement, pour l’instant, les membres de l’AEP. Cet appui a d’ailleurs été donné lors de l’Assemblée générale du 19 septembre. Toutefois, ce projet n’est pas sourd aux oreilles des autres associations étudiantes du Michel-Sarrazin», confirme le président. Aucune proposition formelle n’aurait encore été faite en Assemblée générale par l’AECSP ou par l’AEPE.

Le président de l’AGE à l’écoute

Mathieu Roy, président de l’AGE UQTR, a souligné que l’AGE faisait actuellement des efforts concrets pour augmenter la présence d’officiers au pavillon Michel-Sarrazin afin d’être à l’écoute des besoins et de répondre à certaines demandes. «Oui, nous prenons en considération les revendications des étudiants, mais dans les limites de nos mandats. Certains enjeux qui nous sont parvenus ne sont pas toujours de notre juridiction», a précisé Monsieur Roy.

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