Par Nicolas Poulin, journaliste
L’Association générale des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (AGE UQTR) présentait pour la cinquième année consécutive le colloque multidisciplinaire des cycles supérieurs.
Cet événement s’est déroulé les 4 et 5 février derniers à l’atrium C.E.U. de l’UQTR. Celui-ci a accueilli plusieurs étudiants-chercheurs et professeurs de l’établissement pour qu’ils puissent partager leurs travaux et leurs connaissances auprès de l’auditoire.
Tous les étudiants étaient invités à venir assister à cette activité enrichissante échelonnée sur deux jours.
Le TAC et le VP-128 au programme
Laurence Doyle et Marie-Ève Girard Arbour, étudiantes-chercheuses en ergothérapie, ont expliqué aux gens présents à l’atrium le processus d’apprentissage des enfants atteints d’un trouble d’acquisition de la coordination (TAC). Mmes Doyle et Girard Arbour ont passé de la théorie à la pratique lors de leur conférence.
Par la suite, Kevin Brasseur, chercheur en biophysique et biologie cellulaire, est venu discuter des études précliniques d’une nouvelle molécule hybride sélective envers les cancers gynécologiques, soit le VP-128. «Il y a plus de 30 % des gens qui meurent du cancer. C’est la première cause de mortalité, ce qui démontre l’importance de la recherche sur cette maladie», a indiqué d’emblée M. Brasseur.
Kevin Brasseur a expliqué que le VP-128 est une alternative assez efficace pour tenter de combattre les cancers chez les femmes. Les résultats de différents graphiques présentés lors de sa conférence étaient révélateurs et illustraient que le VP-128 est plus bénéfique que plusieurs autres procédures.
Le chercheur en biophysique et biologie cellulaire à l’UQTR était heureux d’avoir pris part à l’événement organisé par l’AGE. «Partager mes recherches au colloque multidisciplinaire a permis de montrer aux étudiants que, malgré le fait que nous sommes une université en région, nous sommes aussi une université qui fait d’importantes recherches de calibre international et que nous contribuons au développement du Québec», a précisé M. Brasseur.
La littérature, l’environnement et bien plus au menu
La seconde journée du colloque multidisciplinaire s’est ouverte avec Mathilde Barraband, professeure de littérature au Département de lettres et communication sociale de l’UQTR. Elle a présenté la conférence «Quand commence le passé? Les histoires de la littérature française et la littérature de leur temps».
Ensuite, Jean-François Veilleux, du Département de philosophie et des arts, et Nancy Théberge, du Département des sciences de l’éducation, ont suivi avec des présentations sur «La musique métal : un hymne à la vie saine en collectivité» et «Les formes de soutien auprès des élèves inscrits au parcours de formation axée sur l’emploi».
L’AGE UQTR présentait pour la cinquième année consécutive le colloque multidisciplinaire des cycles supérieurs.
Élizabeth Coutu (Département des sciences humaines), Claudia Matteau (Département de mathématique et d’informatique), Hatem El Matbouly (Département de génie électrique et génie informatique) ainsi que Francis Clément (Département de chimie-biologie) ont également informé les gens présents dans la salle de leurs diverses études de cycles supérieurs.
C’est Gilbert Cabana, professeur au Département de chimie-biologie, qui a conclu la partie informative du colloque avec sa présentation intitulée «Nous sommes de lacs et de rivières? Impacts environnementaux sur le fleuve Saint-Laurent et ses tributaires».
Une journée au lieu de deux?
Les organisateurs du colloque multidisciplinaire ont évoqué la possibilité que l’événement, qui en était à sa cinquième édition consécutive, se déroulera peut-être sur une seule journée l’an prochain. «Je suggérerais de le faire seulement sur une journée. Ça permettrait d’être plus compact», a affirmé Raphaelle Landry, vice-présidente aux Affaires académiques aux cycles supérieurs de l’AGE UQTR.
Somme toute, la responsable du colloque a reçu de bons mots des gens qui ont assisté au colloque. «On était une quarantaine de personnes lors du souper-conférence. Et les commentaires que j’ai eus, c’est qu’il y avait une belle diversité entre les présentations. Les gens qui m’ont fait des commentaires étaient vraiment contents», a mentionné Mme Landry.