
C’est un vent de fraicheur qui tend à souffler sur le Comité d’intégration international universitaire (CIIU). En effet, le 9 décembre, de nouveaux étudiants ont été élus au sein du CIIU lors d’une assemblée générale. Le président actuel, Ababacar Thiam, n’hésite pas à affirmer qu’il veut «redorer l’image du CIIU».
«Nous voulons impliquer davantage les étudiants québécois et canadiens dans les activités du Comité», explique M. Thiam. L’équipe du CIIU compte maintenant un membre québécois, Karina Tardif. La population de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est bien représentée, selon le président, et l’équipe comprend aussi des membres sénégalais, camerounais, tunisiens et congolais.
Le CIIU souhaite relancer certaines activités, comme le tournoi de soccer qui ne se faisait plus depuis quelques années. Le Comité cherchera aussi à améliorer certains classiques comme la Semaine multiculturelle ou le Gala des cinq continents. M. Thiam travaille déjà pour obtenir des conférences de la part de certains professeurs de l’UQTR qui ont différentes nationalités.
Rappelons que le CIIU a pour mission d’accueillir et d’intégrer des étudiants et étudiantes étrangers dès leur arrivée au Canada. Cette intégration se fait en partageant discussions et activités avec les étudiants canadiens, mais aussi en faisant découvrir et en encourageant la participation à la culture et à la société québécoise. «On encourage vraiment le partage des cultures. Les étudiants étrangers qui arrivent doivent s’intégrer à ce nouveau pays qui leur a ouvert les portes et les étudiants d’ici gagnent à connaitre les cultures d’autres pays autour du monde», illustre le président. Le CIIU se charge aussi d’aider ceux et celles qui souhaitent faire des échanges internationaux.
Concrètement, environ 800 étudiants de l’UQTR viennent de différents pays. De la France au Japon en passant par le Mali et l’Île de la réunion, certains arrivent comme résidents et d’autres ont seulement un permis d’études en main. Dans les deux cas, le CIIU les prend en charge.
Le Service aux Étudiants (SAE) de l’UQTR est une ressource importante pour le Comité; lorsqu’un immigrant arrive à l’aéroport de Montréal pour étudier à l’UQTR, le SAE peut envoyer quelqu’un accueillir ce nouvel arrivant. Le CIIU prend ensuite le relai pour soutenir l’étudiant s’il en ressent le besoin. L’Association générale des étudiants est aussi partenaire du Comité. «Nous voulons aussi nous autofinancer, ajoute M. Thiam, avec des sponsors par exemple.»
Le président actuel, Ababacar Thiam, n’hésite pas à affirmer qu’il veut «redorer l’image du CIIU».
Si Ababacar Thiam parle d’intégration, il n’est pas du tout question de racisme : «Je ne veux pas aller par là [le racisme], pour moi il s’agit vraiment d’un manque d’intégration. Les différentes cultures doivent seulement se côtoyer pour se connaitre et s’apprécier.»
Le président du CIIU tient aussi à lancer un appel aux étudiants et à l’administration de l’UQTR : «Venez collaborer avec nous au profit de tous. Nous invitons l’AGE et toutes les associations à bien vouloir nous accompagner dans notre mission. Ne ratez pas ce rendez-vous qui sera déterminant pour votre cursus universitaire et votre culture personnelle. Nous comptons sur vous!»
Je suis futur étudiant de L’UQTR.Je trouve le CIIU une iniciative très importante pour le développement de l’université.