Le collectif «Faut qu’on se parle» était de passage le 22 novembre au Centre social du Cégep de Trois-Rivières. Malgré l’absence d’un participant annoncé, les gens se sont déplacés en grand nombre pour participer aux discussions et aux questionnements concernant l’avenir du Québec et son avancement politique, social, culturel, économique et écologique.
C’est Gabriel Nadeau-Dubois, auteur et militant, ainsi que Alain Vadeboncoeur, urgentologue et enseignant (pour ne nommer que ça), qui ont accueilli les gens lors de l’événement. Jean-Martin Aussant, directeur général du Chantier de l’économie sociale et ancien chef du parti souverainiste Option Nationale, n’a malheureusement pas pu se rendre à la rencontre. Quelques jours auparavant, la consultation publique faisait déjà salle comble, mais quelques billets se sont libérés à la dernière minute.
C’est un total de dix consultations qui ont été organisées un peu partout au Québec, dans le but de recevoir les idées et de discuter avec le plus de gens possible. Voici ce que le site Internet de l’organisation affirme: «Pas question d’entendre des conférenciers parler pendant des heures: c’est vous qu’on veut entendre. En mettant la technologie au service de la démocratie, on peut multiplier les bonnes idées». C’est donc pour favoriser les discussions que sont réunis ces leaders (souvent politiques) sous le nom «Faut qu’on se parle». Ils sont neuf à s’être unis dans le but d’offrir des occasions pour parler de l’avenir du Québec et de la manière de faire avancer notre province.
La soirée était divisée en trois parties. Elle a commencé par une table ronde d’environ 40 minutes, qui a tourné autour de trois thèmes récurrents au Québec: la démocratie, l’éducation et l’économie. Le choix des thèmes était fait par les participants lors de leur inscription, sur une liste de dix proposés. Outre ceux mentionnés, il y avait également: les régions, l’indépendance, les premiers peuples, la diversité, la culture, la santé et le climat. Par la suite, avec leurs voisins de table, les gens étaient invités à échanger pour trouver des issues de discussions plus générales.
Ils sont neuf à s’être unis dans le but d’offrir des occasions pour parler de l’avenir du Québec et de la manière de faire avancer notre province.
Chaque table disposait d’une tablette et chacun pouvait y inscrire ses idées, en plus de pouvoir consulter celles ressorties des assemblées passées.
Après un entracte pour permettre à l’animatrice de compiler les idées, ces dernières étaient rassemblées sur des cartes interactives, où les idées qui revenaient le plus souvent étaient notées. La troisième partie, quant à elle, était une invitation au public à prendre la parole. Avec des interventions de deux minutes maximum, les gens pouvaient revenir sur certains sujets, en aborder de nouveaux, ou faire du pouce sur quelque chose qui était ressorti de la deuxième partie de la soirée.
La soirée s’est conclue par une invitation aux gens à faire des dons pour que les consultations puissent continuer à avoir lieu. Les donateurs ont semblé très motivés à reproduire ce type d’événement plus souvent dans la région. En hiver 2017, les organisateurs seront en mesure de publier une base de données rassemblant toutes les propositions et les résultats des rencontres, qui se terminent le 8 décembre 2016 au Club Soda de Montréal.
[…] collective pour se réapproprier le pouvoir citoyen. Après la parution en décembre d’un article de ma collègue Caroline Filion sur l’assemblée trifluvienne du 22 novembre, qui a fait salle comble en rassemblant environ 200 […]