C’était la première de la saison pour l’équipe de cheerleading de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) le samedi 3 décembre dernier au Centre Claude-Robillard à Montréal. Le championnat Adrénaline était organisé par la Fédération de cheerleading du Québec. Les Patriotes en sont sortis vainqueurs dans le circuit universitaire. C’est donc un début de saison très prometteur pour l’équipe.
Avec leurs 19 athlètes, soit 11 filles et huit gars en incluant les neuf recrues, l’équipe travaille très fort pour offrir des performances à la hauteur de ses attentes personnelles. De plus, quatre entraineurs-vétérans œuvrent avec l’équipe: Chloé De Haerne (quatrième année d’entraineure), Paméla Caron (troisième année d’entraineure) et Olivier Lasnier (troisième année d’entraineur) et Gabriel Désilets, entraineur de gymnastique.
Ils sont également accompagnés de deux internes en chiropratique, Felix Shum et Sandra Cyr Miron, ainsi d’une étudiante en thérapie sportive, Sophie Toulouse. Le préparateur physique Jean-François Brunelle et son stagiaire en kinésiologie Steven Mercier complètent le personnel thérapeutique. On peut donc affirmer que les athlètes sont entourés d’un groupe de professionnels qualifiés.
Bien que l’équipe d’entraineurs soit très heureuse des résultats de la compétition de samedi, elle ne vise pas la victoire à tout prix. «Les objectifs cette saison étaient de rendre des performances sans erreur et de finir fiers de nous, peu importe le pointage final. Les équipes du Réseau de sport étudiant du Québec (RSEQ) sont de plus en plus fortes et le calibre est très élevé. Toutes les équipes travaillent très fort, c’est pourquoi nous ne pouvons pas espérer toujours finir premiers, bien que ce soit souhaité, car [elles] sont comparées entre elles lors du jugement», confiait l’un des entraineurs, Chloé De Haerne.
«Étant donné que chaque personne est indispensable dans une équipe de cheerleading, il est très difficile de prévoir des pratiques autour de ces blessures-là». —Chloé De Haerne, entraineure
Avec trois entrainements par semaine, dont un sur un sol de gymnastique, les Patriotes ont la possibilité de s’améliorer beaucoup plus rapidement que l’an dernier, où ils avaient une pratique en sol de gymnastique seulement une fois toutes les deux semaines.
Toutefois, qui dit pratique sportive, dit malheureusement blessures, même si les athlètes essaient de les éviter le plus possible. C’est le plus gros défi des Patriotes, qui n’arrivent pas toujours à rassembler l’équipe entière lors des pratiques, essentielles à ce sport très demandant côté endurance et force physique. Comme l’expliquait Chloé: «Étant donné que chaque personne est indispensable dans une équipe de cheerleading, il est très difficile de prévoir des pratiques autour de ces blessures-là».
Heureusement, leur participation au Cirque du Soleil de l’été dernier a aidé certains athlètes, qui ont pu continuer leur entrainement durant la période estivale. Cette expérience a également favorisé le recrutement, puisque le rayonnement du spectacle a été très positif pour l’équipe.
Pour faire partie de l’équipe, ce que les entraîneurs cherchent en premier, ce sont des personnes motivées. Bien entendu, une bonne condition physique est de mise, mais l’expérience n’est pas nécessaire, tant qu’il y a de la volonté et de l’habileté à apprendre, car ce sport demande une grande préparation. La majorité des athlètes masculins faisaient notamment partie de la catégorie universitaire à leur arrivée au sein des Patriotes.
«Les objectifs cette saison étaient de rendre des performances sans erreur et de finir fiers de nous, peu importe le pointage final». —Chloé De Haerne
Bien que l’équipe de cheerleading espère augmenter son niveau de reconnaissance au sein de la communauté étudiante de l’UQTR, les athlètes ont leur sport très à cœur. Au sein du réseau, leur réputation n’est plus à faire, grâce aux résultats des dernières années qui ne cessent de s’améliorer et qui font rayonner l’université trifluvienne. «D’année en année nous avons plus de reconnaissance et les autres équipes nous reflètent notre progrès» disait Chloé De Haerne. En plus de leur faire apprendre une éthique de travail rigoureuse dans le but de bien concilier sport et étude, les athlètes développent l’esprit d’équipe dans tous les aspects de leur vie.
Bien qu’ils soient présentement 19 au sein de l’équipe, ils espèrent augmenter les effectifs lors de la séance de recrutement. D’où une date de sélections en fin de session (le mercredi 7 décembre) à 19h dans le gymnase trois du Centre d’activité physique et sportive (CAPS) de l’UQTR.