
Qui arrêtera la formation masculine des Patriotes de l’UQTR? Les hommes de l’entraîneur-chef Roch Goyette semble être en mission, eux qui sont toujours invaincus en quatre parties cette saison.
Après des victoires de 4-0, 2-0 et 4-2 face à Sherbrooke, Concordia et McGill respectivement, les Patriotes ont pris une douce revanche face au Rouge et Or de l’Université Laval, dimanche dernier au Stage Gilles-Doucet, l’emportant par la marque de 2-1.
Rappelons que c’est ce même Rouge et Or qui avait surpris les Patriotes, champions de la saison régulière, lors de la demi-finale de la plus récente saison intérieure du printemps dernier.
«C’est certain que c’était sur le tableau d’avant-match. On se rappelait de cette partie-là, c’est sûr, alors d’être en mesure de prendre notre revanche, c’est grandement apprécié», a affirmé Goyette.
Le pilote des Patriotes n’explique pas le succès de sa troupe que par un seul aspect, mais bien par plusieurs facteurs.
«Je misais sur un recrutement massif afin d’avoir un maximum de profondeur pour être capable d’avoir des joueurs de qualité à tous les postes et qui me permettent de pouvoir modifier mon alignement selon l’adversaire qu’on affronte. Également, notre préparation, autant lors de nos matchs préparatoires que de notre retraite fermée avant la saison, nous a permis de se développer une chimie et une préparation physique de qualité», a-t-il poursuivi.
Le travail psychologique joue également un grand rôle chez le onze trifluvien. «Le groupe, en ce moment, apprend à gagner et a du plaisir à gagner. Nous avons été «focus» sur notre objectif qui était de conclure les deux premiers week-ends en première position, et le groupe a été impeccable.»
Même si l’effort collectif est l’une des grandes raisons du succès des Patriotes, on peut difficilement passer sous silence le brio du milieu de terrain Frédéric Sansoucy, qui, grâce à ses deux buts face au Rouge et Or, compte maintenant cinq filets en quatre matchs, dont trois gagnants.
«Le groupe, en ce moment, apprend à gagner et a du plaisir à gagner.» – Roch Goyette
«Étant à ma troisième année, j’ai acquis de l’expérience et je prends de plus en plus confiance en mes capacités pour marquer. De plus, j’ai reçu d’excellentes passes de mes coéquipiers pour marquer ces filets, donc le mérite leur revient aussi», a indiqué humblement Sansoucy.
Le plus gros test des Patriotes cette saison aura lieu au Stade Saputo ce jeudi soir, alors que les Trifluviens visiteront les Citadins de l’UQAM sur le coup de 20h30.
Moins facile pour les filles
L’histoire est tout le contraire pour la troupe de Ghislain Tapsoba, qui n’a toujours pas connu la victoire en quatre sorties, ne marquant qu’un seul filet en plus d’en encaisser 12.
«L’équipe travaille pour trouver ses marques, son identité sur le jeu. C’est un groupe jeune où la moitié de l’équipe est des recrues et les vétéranes pour la majorité sont à leur deuxième année. Nous aurions voulu avoir de meilleurs résultats pour nos deux premiers week-ends, mais nous n’avons pas été en réussite. Le score des matchs ne reflètent pas les parties, nous avons payé chèrement nos erreurs», expliquait Tapsoba.
Toutefois, malgré cette absence de victoire, l’instructeur voit d’un bon œil la suite de la saison. «Nous avons une équipe qui n’abandonne pas et nous savons que cela va payer. Il nous reste trois matchs pour les phases de match aller et nous sommes confiants que nous irons chercher des points.»
À l’instar des garçons, les filles seront également dans la métropole pour y affronter l’UQAM ce jeudi dès 18h30 au Stade Saputo.