En pleine face : Une année mouvementée

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C’est le printemps. Les bourgeons dans les arbres, la chaleur qui revient ainsi que la terrasse de la Chasse-Galerie qui recommence à se remplir. C’est la fin de session, la dernière édition du Zone Campus et la fin d’une autre année à l’UQTR. Et quelle année ce fut!

On peut souvent se plaindre, avec raison, que le campus de l’UQTR n’est pas le plus haut en couleurs du Québec. Par contre, cette année fut particulièrement riche en changements, événements et rebondissements que je vais essayer de synthétiser pour vous dans cette dernière chronique de l’année.

L’AGE UQTR 2011-2012

Une des belles surprises de cette année réside dans l’AGE UQTR. En effet, l’édition 2011-2012 de notre association générale étudiante a su se faire voir et se faire connaitre autant sur le campus que sur la scène nationale. Avec un exécutif presque complètement renouvelé, on pouvait s’attendre à quelques faux-départs en début d’année ou dans les dossiers les plus chauds du campus.

Heureusement, nos représentants de l’AGE ont démontré une vigueur ainsi qu’une détermination exemplaires. Une implication qui fut plus intense que celle des dernières incarnations de notre gouvernement étudiant. Le tout, dans l’apparence d’une bonne entente dénuée des guerres intestines qui était devenues monnaie courante en fin de mandat.

La prochaine incarnation de l’exécutif de notre association générale aura beaucoup à faire afin d’espérer égaler l’implication des officiers de cette année dont le bilan compte, entre autres la fin des mercredi 1012 (un gouffre financier de près de 30 000$), la dominance du français dans l’affichage (un pas dans la bonne direction), une communication rehaussée (plus d’affichage et une présence accrue dans les médias), la préservation de l’indépendance de l’AGE UQTR sur le plan national, ainsi que des soirées hautes en couleurs (qui ont simplement besoin d’un peu plus d’organisation) et une grève étudiante (qui aurait simplement eu besoin d’un peu plus d’organisation).

Salut Steph!

Cette année fut également marquée par le départ d’un homme qui a tenu, avec les années, une place importante dans la vie sociale de plusieurs étudiants. Un véritable pilier de la Chasse-Galerie, Stéphane Morency. Il a passé plus d’une décennie à la gérance du bistro étudiant et s’est assuré de la bonne qualité des services et de la viabilité de l’institution.

Qu’on soit d’accord ou non avec sa gestion, il reste que Stéphane Morency s’est dévoué corps et âme pour la Chasse-Galerie et ses clients. C’est, entre autres, grâce à lui que nous avons connu nos plus belles soirées à la Chasse pendant toutes ces années. Il mérite nos plus sincères remerciements. Chapeau Stéphane!

Le nouveau gérant de la Chasse, en poste depuis quelques semaines déjà, a déjà démontré une volonté de renouveau dans l’offre des services. Espérons pour lui que ces changements seront bien accueillis par la clientèle et que celle-ci se renouvellera grâce à cette nouvelle vision.

Bienvenue Mme Ghazzali

Un autre changement de garde que nous avons connu cette année sur notre campus est l’arrivée de la nouvelle rectrice, Mme Nadia Ghazzali à la tête de notre institution. Statisticienne de profession au parcours des plus impressionnants, l’arrivée de la nouvelle rectrice a été saluée par la communauté universitaire ainsi que par les étudiants. Son passé en recherche ainsi qu’auprès de la CREPUQ la rend tout à fait qualifiée pour ce poste.

Il est par contre difficile d’établir un bilan de fin d’année pour la rectrice alors que celle-ci vient tout juste de s’installer au commande de l’UQTR. Soulignons par contre que nous pourrons probablement constater une intensification de la recherche ainsi que (et espérons-le) une meilleur communication entre le rectorat et les étudiants.

Du moins, on peut dire qu’elle a reçu un accueil non-officiel haut en couleurs au mois de mars grâce à la détermination de centaines d’étudiants.

La grève

Il est impossible de souligner la fin de l’année sans revenir sur la grève du mois de mars. Sans conteste la plus grosse surprise de l’année, cette grève fut également une première dans l’histoire de notre campus. Les étudiants ont su appliquer le nouveau slogan de l’UQTR en surprenant l’administration mais aussi la population avec cette grève générale illimité.

Bien que l’on ne s’attendait pas du tout à cette éventualité à l’issue du vote du 14 mars, les étudiants se sont montrés concernés, impliqués ainsi que mobilisés afin d’appliquer la grève à l’ensemble du campus pendant les huit jours de grève. Les plus cyniques reprocheront à l’AGE UQTR son manque d’organisation et de communication entourant la grève mais, hé! qui pouvait s’attendre à cela?

L’année 2011-2012 de l’UQTR fut donc des plus intéressantes. Nous avons vécu, en quelque sorte, une fin de cycle motivée par les nombreux changements que notre campus a connus. J’aurais pu aussi vous parler de la saga du stationnement, des frais institutionnels obligatoires, du carnaval, les contestations de l’autorité de l’AGE, la possible disparition de la chapelle et du r3, du Tim Hortons ou bien du Pavillon (fantôme) à la vie étudiante. Par contre, j’aime mieux garder un bilan positif de cette année universitaire. Ça faisait longtemps que l’on n’avait pas vu autant de changement sur le campus. Espérons que l’année prochaine se fera dans la continuité de tous ces beaux changements.

Bonne été, les jeunes. J’espère pouvoir vous embêter encore en septembre prochain!

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