Je me souviens… Au pouvoir, citoyens!: Homme cherche Femme

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À l’occasion de la Saint-Valentin, j’ai décidé de dépoussiérer et revivifier quelques vieux poèmes érotiques ou cochons (que j’ai déjà présentés à divers concours poétiques), afin de vous parler de ma passion profonde pour le corps féminin. L’an dernier, à pareille date, je vous partageais ma réflexion sur ce que doit être l’amour véritable, un texte que vous pouvez encore lire sur le blogue de ce journal. Récent célibataire, voici ma tentative de séduire la gent féminine pour (re)trouver une amoureuse des lettres et du poids des mots.

Texte sans «A»

Son corps est digne d’une intervention divine,
Son physique, telle une déesse égyptienne; Isis,
Femme de toutes les femmes, mère des cieux, déesse de fertilité.

Une vue qui perce tout, de jour comme de nuit,
Des yeux qui foudroient dès le premier effleurement visuel,
Qu’on espère revoir des jours, des jours et des jours.

Son coup d’œil, tel un condor qui vient de fixer du coin de l’œil, un lièvre innocent,
Son premier festin en cette belle et douce journée de printemps.
Son sexe, qu’on veut même goûter puisqu’il est sûrement meilleur distinctement.

En plus d’être une merveilleuse œuvre de Dieu,
Le genre qui vous donne un frisson sur tout le corps,
Suite de ses fesses, comme sculptées selon l’idée d’un génie,
Munies d’un mouvement qui forme de nombreuses illusions sexuelles.

Réservée, drôle, intelligente, rusée,
Tout pour combler un homme comme moi qui n’exige rien
Excepté pouvoir sentir et frôler un épiderme doux et féminin,
Comme une couverture où l’on reste, pour se contenter d’y mourir.

Moi qui ne désire rien excepté l’omission d’une présence que seule,
L’unique et exceptionnelle proximité de ton divin corps, près du mien peut combler.

Source d’énergie et de lumière, elle est une muse, qui m’inspire pour composer des
symphonies. Comme elle, venue d’un don du ciel, m’est venu le don d’être musicien.

Le bonheur qu’elle libère peut peut-être me protéger, contre une mort cruelle et triste.
De trop chérir cette céleste déesse unique pour mes yeux, mon corps et mon esprit.

Kléopâtre

J’ai passé toute la nuit dernière, en rêve, à te courir après… je suis maintenant épuisé.

Laisse-moi – en toi – devenir un mâle alpha.
Tu me caresses de ton regard, je salive à l’odeur de tes cheveux.
Puis-je jouir en toi en te fixant dans les yeux?!

Laisse-moi savourer ton cœur, lécher ta peau et chatouiller ton intérieur…
Nous serons comme la flamme et la lumière, unis dans la plus pure chaleur.
Une soif de vivre et comme jadis on l’appela, une étincelle de véritable bonheur.

À ma lionne!

Je t’aime
Tu m’aimes, tu es si jolie…
Il est inconcevable que tu quittes mon chemin.
Nous allons vivre une belle vie ensemble.
Vous serez fiers.
Ils seront jaloux.

Sans toi je suis moins, sans nous je ne suis rien.

«Toi et moi contre le monde»!

J’existe au travers toi

Quand je te touche, j’existe, je vis.
J’adore plonger dans tes yeux, portes de ton esprit.
Je te le redis donc de ma bouche:
Tu confirmes mon existence!
Chaque fois que je dis je t’aime, je le pense.
Aussi sûr qu’au vent, les nuages dansent.

Texte sans «E»

Nus, fixant nos airs ni chagrins, ni bruyants, ni larmoyants,
Profitons pour l’infini du vrai, du pur plaisir… pour toujours.

Tout souriant, ma main touchant ton doux cuir humain,
Transformant mon goût friand sournois, ainsi saccharin.

Ma passion pour toi fait grandir dans mon corps un loup gourmand,
Plutôt palpitant, tantôt soumis, tantôt puissant, toujours un volcan fumant.

Savourant ton clitoris; mon viril canon chaud
Produit d’imposants frissons inconstants, amoroso.

Ton parfait jardin, safran roman par Satan, s’attablant à l’olfactif,
Laissant vouloir, pouvoir, mouvoir, tout mon don copulatif.

Puisant tout plaisir rayonnant dans mon art; la libation du bassin,
Communiant dans la confirmation, dans la fusion du coït conjoint.

Salivant par l’avant, ton vagin saisissant, parfois rassasiant,
Soumis à ma libido, soustrait ma pulsion vivant d’amour.

Agonisant par privation, par omission, par frustration, tout s’abâtardit.
Sauras-tu garantir ton sang froid si mon pouvoir disparaît avant minuit?

Par ton vivifiant tact communicatif, tu connais la chanson:
Fuyons la mort, goûtons au jour s’approchant: oui nous vivrons!

Moi sans toi: ça jamais.

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