Par Cassandra Sabas, journaliste
Le 14 mars dernier, l’UQTR a inauguré sa nouvelle clinique de kinésiologie. Située au sous-sol du CAPS, elle accueille désormais le public au Centre de l’activité physique et sportive (CAPS).
La kinésiologie utilise le mouvement pour la prévention, le traitement ou la performance. «L’ouverture de cette clinique vient ajouter à la gamme de services de santé déjà disponibles sur notre campus. En plus d’offrir un lieu de formation privilégié aux étudiants en kinésiologie, la Clinique fait profiter sa clientèle de services de grande qualité et de découvertes récentes dans le domaine de la science du mouvement. Œuvrant en complémentarité avec les autres cliniques de l’UQTR et les intervenants en santé de la région, la Clinique universitaire de kinésiologie contribuera certainement à l’amélioration de la santé et du bien-être de nos concitoyens. Les clients de la Clinique, pour leur part, favoriseront de façon tangible le développement professionnel de nos futurs kinésiologues, tout en participant à l’avancement des connaissances en kinésiologie», commente M. Sylvain Delisle, vice-recteur aux études de premier cycle et au soutien académique de l’UQTR.
Une clinique pour l’apprentissage
L’ouverture de cette clinique a pour but de mettre les étudiants en kinésiologie en contact avec réalité du métier sous la supervision d’un kinésiologue expérimenté. Elle recevait déjà chaque trimestre une cinquantaine de stagiaires en kinésiologie et une vingtaine en massothérapie. La clinique propose les services des étudiants en kinésiologie de 1er et 2e cycle pour des activités de services d’évaluation de la condition physique, de prescription d’exercices, d’entraînement personnalisé et de massokinésiothérapie. En côtoyant les patients, les étudiants développent leurs compétences professionnelles ; la prise en charge étant plus longue que lors d’une consultation chez un praticien expérimenté, ces services sont proposés à des prix avantageux.
La clinique propose les services des étudiants en kinésiologie de 1er et 2e cycle.
Les données recueillies durant ces consultations restent cependant sous le secret médical et sont confidentielles. Si elles doivent être utilisées en cours ou dans le cadre de recherches, l’anonymat des patients est préservé.
Des services variés proposés
L’UQTR a investi quelque 352 000 $ dans l’aménagement de sa clinique, dont 25 000 $ qui ont été consacrés à l’achat d’équipement. Celle-ci a donc la capacité de proposer des services variés à ses futurs patients.
Elle offre deux champs de spécialisation du kinésiologue. L’aspect cardiométabolique, qui concerne plus spécifiquement la gestion du poids corporel, l’intervention auprès de clients ayant des conditions particulières (diabète, maladies cardiaques ou rénales, cancer, grossesse, etc.), l’évaluation de la condition physique et le développement de la performance. La spécialité neuromusculosquelettique représente la prévention des déséquilibres musculaires, la prescription d’exercices en lien avec certaines affections pathomécaniques (maux de dos, troubles ostéoarticulaires, troubles neuromusculaires) et la réadaptation.
La massokinésiothérapie est elle aussi proposée à la clinique universitaire. Cette discipline propose des massages d’ordre thérapeutique ou de détente afin de soulager les douleurs respectivement avec ou sans évaluation clinique préalable. Des massages sont aussi offerts sur chaise lors d’événements.
Pour plus d’informations sur la Clinique universitaire de kinésiologie, il a été mis à la disposition des futurs patients un site internet consultable à l’adresse suivante http://www.uqtr.ca/clinique.kinesiologie.