La climato-réaliste: 9 trucs pour passer un temps des Fêtes écolo sans créer de chicanes

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Le temps des fêtes est l’occasion parfaite pour vous chicaner avec votre oncle ou votre tante climato-sceptique et ainsi créer des tensions autour du niveau de suremballage de vos cadeaux. Vous pouvez ainsi vous lancer des atocas dessus, joyeusement, avec comme musique de fond «23 décembre» et les cris aigus de votre grand-mère qui pense à tous les appels téléphoniques qu’elle devra passer pour résoudre cette crise familiale.

Ou bien, si vous souhaitez faire changement, cette année, vous pouvez suivre ce petit guide du temps des Fêtes écolo et harmonieux et éviter à votre grand-mère un stress épouvantable.

  1. Éviter de passer des petits commentaires désobligeants

Je sais, je sais, c’est difficile de ne rien dire quand ta cousine arrive avec une quantité impressionnante de cadeaux emballés individuellement dans des emballages de plastique (ornés de choux et de rubans en plastique aussi, eh misère!). Mais pour garder l’harmonie familiale, il est préférable de respecter ses choix ou, du moins, ne pas faire de critiques.

Vous pouvez ainsi vous lancer des atocas dessus, joyeusement, avec comme musique de fond «23 décembre» et les cris aigus de votre grand-mère.

  1. Incarner le changement au lieu de l’imposer

La meilleure façon de transmettre la fibre écolo est de commencer par incarner le changement que l’on veut voir dans notre entourage. Soyez prévoyant.e! Amenez vos propres ustensiles réutilisables et ça ne fâchera personne. Faites vous-même des gestes écolos, partagez avec parcimonie des découvertes et si cela semble intéressant pour d’autres, ils et elles viendront naturellement vous poser des questions.

  1. Garder une attitude positive

C’est un défi de tous les jours pour moi de garder une attitude positive et non pas moralisatrice ou alarmiste par rapport à l’environnement. Mais je me dis, si je veux qu’on m’encourage à faire plus de sport, qu’est-ce qui fonctionnerait mieux: qu’on me culpabilise et qu’on me dégrade, car je suis en mauvaise forme, ou bien qu’on propose d’aller marcher avec moi et qu’on me conseille de façon bienveillante?

  1. Être clair.e dans nos souhaits

Certes, il ne faut pas crier dans les oreilles de tous vos proches «F*CK L’HUILE DE PALME, JE VOUS EMMERDE!». Mais une intention claire permet à votre entourage d’avoir des balises. Par exemple, si vous écrivez sur votre liste de souhaits que vous voulez un objet utile, comme une tasse ou bien de la nourriture, ou que vous souhaitez que le cadeau soit emballé simplement dans un sac réutilisable, cela leur donnera déjà une meilleure idée. Si vous êtes végétarien ou végétalien, par exemple, il est important de le mentionner.

La meilleure manière de transmettre la fibre écolo est de commencer par incarner le changement que l’on veut voir dans notre entourage.

  1. Mettre de côté les grands débats d’opinions

Il y a une chose que je trouve extrêmement difficile en société: accepter que des gens ne partagent pas les mêmes valeurs que moi et qu’ils ne les partageront peut-être jamais. Si j’incarne le changement, que j’adopte une attitude positive et que mon proche ne veut toujours rien savoir, il faut que j’accepte de parler d’autre chose. Je dois également me rappeler la différence entre débattre sur des faits et débattre sur des opinions. Les faits sont réfutables, alors que les opinions, non.

  1. Voyager avec une pensée écolo

Il y a des petit.es chanceux.euses qui se gâtent pendant le temps des Fêtes et s’envolent vers une destination exotique. Si vous en faites partie, vous pourriez faire des recherches pour voir comment vous pourriez réduire votre empreinte carbone en voyage (il existe, par exemple, un programme québécois qui vous permet de compenser votre empreinte en donnant un certain montant qui servira à planter des arbres).

  1. Faire des défis écolos ludiques

Pourquoi ne pas proposer, à l’occasion des échanges de cadeaux, le défi d’emballer façon zéro déchet? Ou bien, de le faire sous le thème des objets que l’on avait déjà chez soi, mais que l’on n’utilise pas? C’est une manière amusante et festive d’incorporer des réflexes écolos et, de plus, cela ajoute un aspect de défi, voire de compétition. Qui arrivera à faire le moins de déchets possible dans la famille? Les paris sont ouverts.

Certes, il ne faut pas crier dans les oreilles de tous vos proches «F*CK L’HUILE DE PALME, JE VOUS EMMERDE!».

  1. Ramasser les restants pour éviter le gaspillage

Si vous êtes, comme moi, en guerre contre le gaspillage, vous pouvez à la fin de la soirée ramasser toute la nourriture et les choses qui pourraient profiter à quelqu’un. Par exemple, mon oncle Jean, au Noël dernier, avait emballé ses cadeaux dans des papiers d’excellente qualité, avec des motifs magnifiques. J’ai récupéré ces papiers en bon état et m’en suis servi pour couvrir mes carnets de notes. Et si vous vous retrouvez avec trop de restants de nourriture, pourquoi ne pas en offrir à ceux et celles qui pourraient en avoir besoin, par exemple à travers Le Bon Camarade, à l’UQTR, qui redistribue des denrées aux étudiant.es en difficulté?

  1. Ne pas oublier que Noël, c’est pour s’aimer

Quétaine, je sais. Privilégions donc le contact humain au lieu des cadeaux matériels. Le plus beau cadeau que l’on peut s’offrir, c’est la chaleur d’une famille, génétique ou choisie, qui nous enveloppe comme une grosse doudou près du feu.

Sur ce, je vous souhaite un temps des Fêtes quétaine, dégoulinant d’amour et de bienveillance.

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