Un mouvement de vague de plus en plus imposant soulève la population mondiale alors que le 27 septembre prochain, une grève mondiale pour le climat (Earth Strike[1]) a été planifiée. Plus tôt encore, on planifie le 15 mars une grève scolaire, tous niveaux confondus, de l’école primaire à l’université, partout dans le monde[2].
Au Québec, il s’agit de La planète s’invite au parlement, visant à voter des grèves dans les milieux de travail, puis un sous-groupe universitaire, La planète s’invite à l’université.
En date d’aujourd’hui, au moment où j’écris cette chronique, de nombreux établissements scolaires ont voté pour cette grève, tels que le Collège Shawinigan, l’Université de Montréal, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université Laval à Québec, l’Université Concordia, McGill, et d’autres encore.
Nous pourrions lancer un défi collectif de journée sans déchets à l’UQTR ou encore une journée sans plastique.
J’occupe une place particulière dans ces démarches au sein de l’Université du Québec à Trois-Rivières, car ayant une place sur le conseil d’administration de l’Association générale des étudiants.es de l’UQTR (AGE UQTR), j’étais présente lorsque nous avions abordé la possibilité de grève pour le climat. J’avais à ce moment souligné l’importance de participer au mouvement en doutant toutefois de la nécessité d’une grève, car le processus pour l’enclencher serait complexe et demanderait beaucoup de mobilisation de la part de la population étudiante. Je ne suis plus certaine de la position que j’avais adoptée.
Je crois aujourd’hui qu’une grève pourrait donner le coup de pied aux fesses nécessaire pour faire bouger un peu les choses et suggérer des actions claires à l’assemblée. Mais s’il est trop tard pour le faire à l’UQTR, il nous reste assez de temps pour voter cette grève le 27 septembre et de tout de même marquer la journée du 15 mars de manière flamboyante.
Je tâcherai de m’impliquer dans ce mouvement via le groupe La planète s’invite à l’université : UQTR qui prévoit une rencontre le 21 février (malheureusement déjà passée une fois cette chronique publiée). Nous verrons ensemble les actions que l’on pourrait faire collectivement à l’UQTR pour marquer notre désir de réagir face à l’urgence climatique.
D’ici le 15 mars, faisons le plus de bruit possible. Je tenterai, si les délais me le permettent, de vous informer par cette chronique des actions posées dans le cadre de cette journée pour le climat du 15 mars.
Pourquoi ne pas porter du vert cette journée-là en signe de solidarité? Pourquoi ne pas manifester devant les cubes pour manifester notre soutien aux universités en grève? Pourquoi ne pas planter des arbres le 15 mars pour encore plus de concret?
Nous pourrions lancer un défi collectif de journée sans déchets à l’UQTR ou encore une journée sans plastique ou même d’augmenter les transports verts?
Pour vous impliquer, vous pouvez rejoindre le groupe Facebook La planète s’invite à l’université : UQTR et assister aux rencontres à venir, ainsi que vous abonner aux pages mères La planète s’invite à l’université ainsi que La planète s’invite au parlement. Vous pouvez participer aux manifestations qui auront lieu un peu partout au Québec (j’attends des nouvelles pour une possible manifestation à Trois-Rivières). Vous pouvez adopter le cadre de photo de profil Facebook La planète s’invite à l’université pour manifester votre soutien à la cause et parler de cette journée autour de vous.
On planifie le 15 mars une grève scolaire, tous niveaux confondus, de l’école primaire à l’université, partout dans le monde.
Au sein de l’UQTR, vous pouvez vous impliquer avec le Bacc Vert, une association par intérêt, qui est justement à la recherche de gens dynamiques, afin de faire grandir leur petite famille d’écolos.
Vous pouvez également vous donner un défi personnel, avec votre famille ou votre lieu de travail pour marquer le 15 mars, que ce soit une journée covoiturage ou bien une journée végane ou sans plastique. Vous pouvez aussi signer l’une des nombreuses pétitions qui circulent pour bannir les sacs de plastique, consigner les bouteilles de verre à la SAQ ou encore signer le Pacte de transition, qui en est à près de 260 000 signatures présentement. Si vous en avez les moyens, un don à un organisme environnemental reconnu tel que La mission 100 tonnes, Greenpeace Québec, Équiterre ou autre ne peut pas faire de mal.
Se donner des journées fixes vers lesquelles tendre lorsqu’on se bat pour une cause, ça peut donner un peu plus de courage afin de ne pas se décourager. Les amateurs de course seront peut-être d’accord avec moi : se fixer des objectifs concrets pendant le chemin aide à tenir bon — eh oui, la littéraire a encore fait une métaphore avec un sport qu’elle ne pratique pas !
Je nous souhaite de l’énergie pour le prochain objectif, et pour tous ceux qui suivent. En attendant, il ne faut pas oublier nos petites habitudes écolos au quotidien, c’est la somme des petits et gros gestes qui pèse le plus dans la balance.
[1] https://www.earth-strike.com/
[2] https://www.ledevoir.com/societe/environnement/547460/une-premiere-greve-pour-le-climat-prevue-le-15-mars-au-quebec