La p’tite vite: Coprophilie et autres amours de paraphilies dégoutantes

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Amis de la poésie et du bon goût, bienvenue! Cette chronique est dédiée à certaines paraphilies, heureusement peu courantes, mais bien réelles et dégoutantes qui, je l’espère, n’alimenteront pas vos discussions autour de la table. Apparemment, tous les goûts seraient dans la nature…Yummy!

Avant tout, il faut préciser que ce sont des pratiques déviantes, bien que légales lorsqu’elles sont faites entre adultes consentants. Bien sûr, ce sont des comportements nettement à risques et je déconseille fortement à quiconque d’en faire l’expérience. Toutefois, il est important d’être au fait du monde dans lequel on évolue afin de mieux le comprendre. Ainsi, une fois que l’on est sensibilisé à ces pratiques, elles deviennent moins choquantes et par la suite, les traiter et les référer (professionnellement parlant) sera plus aisé. Malgré tout, âmes sensibles s’abstenir!

Coprophilie

Au sommet de cette triste liste, trône pour moi la coprophilie ou l’amour des excréments. Ravalez votre souper bonnes gens, car il s’agit ici de l’excitation sexuelle provoquée par la proximité du tristement célèbre «caca»!

Distinction entre coprologie et scatologie

La scatologie, selon le Petit Larousse de la sexualité, correspond aux «propos ou écrits grossiers». Il peut même s’agir de «scatologie téléphonique» (DSM-IV-TR) où l’individu éprouve de l’excitation sexuelle dans des appels téléphoniques de type obscène. Un exemple banal de scatologie serait un homme, pendant une relation sexuelle sadomasochiste, qui s’exciterait à se faire insulter pendant le coït.

la coprologie est le douteux «plaisir de manipuler, de toucher et de sentir les produits excrémentiels.»

Pour sa part, la coprologie est le douteux «plaisir de manipuler, de toucher et de sentir les produits excrémentiels». Et là, je n’évoque nullement les albums de Justin Bieber. La coprophilie s’inscrit dans l’amalgame des pratiques fétichistes (BDSM). Une courte recherche sur la toile et vous en perdriez probablement l’appétit et pour cause. Certains de ces jeunes gens, non satisfaits de s’amuser avec leurs propres déchets corporels, ou celui de leur partenaire, en ingèrent également. Il s’agit alors de coprophagie. De quoi vous retourner l’estomac à jamais!

Faut-il réellement préciser que ce type de déviance est classé comme comportement sexuel à risques. Toujours selon le Petit Larousse de la sexualité : «Les infections cutanées et digestives sont évidemment à surveiller». Sérieusement?

Dans la même veine

Il existe aussi une autre déviance qui, celle-là, bien qu’extrême, me semble tout de même un peu moins troublante. Il s’agit de la clystérophilie ou, en d’autres mots, la dépendance sexuelle aux lavements. Ces adeptes éprouvent donc du plaisir à introduire ou se faire introduire des fluides à l’intérieur de l’anus par des moyens plus ou moins médicaux, voire insolites. Quel est l’intérêt de cette pratique? Au point où j’en suis, je répondrais tout simplement : la recherche de sensations intenses ou encore une reproduction édulcorée d’une sensation passée. Toutefois, en tant que non-initié, je ne pourrais faire mieux sans extrapoler à outrance.

Émétophilie, ou l’excitation par le vomi

Une soirée trop bien arrosée, un sushi périmé ou une gastro interminable, pas de panique. Certaines personnes y trouveront leur compte en étant «sexuellement excitées par la pratique, l’odeur, le goût ou la vue du vomi». Condition marginale, elle trouverait néanmoins sa source plus répandue dans certaines pratiques de «fellation profonde extrême» où le partenaire pousse un peu trop loin l’exploration des voies orales, ce qui provoque le réflexe de vomissement. Toutefois, pour en revenir à nos mottons (il n’y pas de faute, uniquement une blague de mauvais goût), les émétophiles trouvent leur bonheur de diverses façons. Heureusement pour vous, je n’ai pas le cœur assez solide pour vous décrire l’ensemble des techniques envisageables. Sachez seulement que ceux-ci regorgent d’imagination et que vous n’avez aucunement envie de plus amples détails.

Urophilie et ondinisme, ou l’excitation par l’urine.

La célèbre pratique «golden shower» est probablement l’une des plus répandues dans ce type de paraphilie. Elle consiste grossièrement à uriner sur ou dans son partenaire et inversement. Pour certains, seule la sensation d’un liquide chaud suffit à les mener à l’extase. Pour d’autres, c’est le fait d’uriner dans leurs propres sous-vêtements qui les anime. D’autres encore se contentent de regarder autrui uriner, ce qui suffit à les satisfaire. Pour quelques fétichistes, c’est plutôt le port de couche-culotte qui les attire.

Néanmoins, le point commun demeure sans conteste l’urine et le fait d’y trouver une excitation sexuelle et des sensations extatiques rattachées à sa proximité. Comme maigre consolation, sachez néanmoins que l’urine est relativement stérile lorsqu’elle est fraiche et émise par une personne en santé. Bien que certains la boivent pour diverses raisons médicinales ou autres, personnellement, je préfère de loin la bière!

Pour finir!

Le célèbre DSM-IV-TR précise que ces troubles sexuels font partie des paraphilies non spécifiées. En somme, elles ne correspondent à rien de précis ou de défini. En fonction du rôle des pratiquants, elles peuvent tenir du masochisme, du sadisme sexuel ou du fétichisme, voire tout à la fois.

Bien que beaucoup d’autres paraphilies existent, celles présentées s’avéraient particulièrement liées par leur nature… propre ou sale? Peu importe, je vais prendre une douche… Mais qu’avec de l’eau!

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