Le Zone Campus vous l’annonçait en décembre dernier, Stéphane Morency quittera prochainement la Chasse-Galerie après douze ans de services en tant que gérant du bar universitaire. Son successeur est maintenant connu : il s’agit de M. Jean-François Bourassa. Au niveau de l’assistanat de la gérance, Marie-Christine Déry occupait l’intérim depuis le départ de Belgasime Drame; elle obtient officiellement le poste au terme du processus d’embauche. Rencontre avec les deux candidats.
Marie-Christine Déry
Vous la voyez derrière le comptoir de la Chasse depuis bientôt deux ans en tant que serveuse. Ce que vous ne saviez peut-être pas, c’est que la jeune femme de 24 ans détenait le poste d’assistante-gérante par intérim depuis le 1er décembre dernier. Mme Déry termine actuellement un baccalauréat en administration des affaires, profil management. Avant de travailler au bar de l’université, elle a passé six années à l’emploi des Restaurants McDonalds, dont quatre en tant que chef de quart. La gestion d’employés lui est donc déjà familière. Mme Déry s’est également impliquée au sein de son association étudiante au cours de son baccalauréat; elle a été la présidente de la défunte AESCA (Association des étudiants en sciences comptables et administratives) en 2009-2010.
La nouvelle assistante-gérante voit d’un bon œil l’agrandissement prévu de la Chasse-Galerie : «Nous pourrons exploiter plus d’espace pour accueillir plus d’étudiants. Ça risque aussi d’inciter davantage les gens à encourager l’AGE», a-t-elle souligné. «La Chasse, c’est un endroit pour les étudiants, par les étudiants, et je crois que ça améliore la vie universitaire à l’UQTR», a ajouté Mme Déry.
Jean-François Bourassa
Vous ne le connaissez pas encore, mais vous devriez le voir très souvent prochainement car il se dit disponible et ouvert à la discussion avec les étudiants et la clientèle de la Chasse-Galerie. M. Bourassa est âgé de 35 ans et détient un diplôme d’études collégiales en techniques administratives du Cégep de Shawinigan. Par le passé, il a été le gérant du département des fruits et légumes dans une épicerie, puis adjoint-administratif dans une usine de désossage de porc de la région. Il n’a aucune expérience dans la gestion de bar, ni en restauration. Le nouveau gérant ne voit toutefois pas cela comme un défaut : «Je trouve que c’est une bonne chose, au contraire, parce que je n’ai aucun mauvais pli et que je saurai m’entourer des bonnes personnes pour faire mon travail correctement», a-t-il précisé. «Pour ce qui est de l’administration, c’est quelque chose d’assez universel d’un endroit à l’autre», a ajouté M. Bourassa.
M. Bourassa se dit également favorable à l’agrandissement de la Chasse-Galerie : «Je crois que ça va garder les gens à l’Université pour étudier, et que ce sera plus facile pour eux de créer des liens. La Chasse est un endroit dynamique et plaisant à fréquenter.» D’ailleurs, un des projets du nouveau gérant serait que la décoration de la nouvelle partie de la Chasse-Galerie (qui sera aménagée dans le style lounge) soit faite par des étudiants. «Le talent des étudiants en arts pourrait être mis à profit, par exemple», a-t-il souligné.
De son côté, Stéphane Morency n’a pas donné de date officielle pour son départ. Il prévoit quitter lorsque la formation et la transition de son successeur auront été complétées.
Processus d’embauche
Lors de la séance du 29 janvier du Conseil d’Administration (C.A.) de l’AGE UQTR, certains ont critiqué le processus d’embauche. En effet, à ce moment, aucun étudiant (en dehors des membres du Conseil Exécutif) ne faisait partie du comité d’embauche, ce qui en a choqué certains. Finalement, à force de discussions, les administrateurs ont réussi à obtenir la présence d’un d’entre eux aux entrevues qui débutaient le lendemain. Au final, c’est à la suite de deux entrevues que les candidats ont été retenus, dont une qui s’est déroulée en présence des membres du comité OSSAGE (Comité d’Organisation et de Supervision des Services de l’AGE), dont la majorité sont des étudiants.
Les contrats offerts aux deux gestionnaires sont d’une durée d’un an. «Il faut s’assurer que les gens conviennent pour les postes avant d’offrir quelque chose de plus long», a précisé Mme Ariane Cossette, vice-présidente aux finances et développement de l’AGE UQTR. «C’est autant à l’avantage de l’employé que de l’employeur», a-t-elle ajouté.