
Le 13 février dernier avait lieu l’ouverture de l’exposition « Chantiers giratoires » de François Mathieu à la Galerie R3. Une visite commentée par l’artiste a d’abord eu lieu, puis s’est suivi un vernissage. Par la même occasion, la revue Espace a lancé son 124e numéro intitulé « IA, art sans artistes? ».
François Mathieu détient une maîtrise en études québécoises de l’UQTR. En 2014, il a participé à la Biennale nationale de sculpture contemporaine de Trois-Rivières. Dans le cadre de cette édition, il avait proposé une sculpture/installation intitulée D’un monde d’oiseau. Il pratique la sculpture depuis longtemps, mais depuis cinq à six ans, il s’intéresse à la sphère en tant que forme géométrique.
Il qualifie sa démarche comme « plutôt abstraite », mais la sphère est facilement reconnaissable au sein de son travail. Il s’intéresse, avant tout, à la résolution de problèmes. Cela passe par le « trajet », explique-t-il. La sphère lui permet de travailler avec divers matériaux. « La nature produit des sphères », souligne l’artiste, et il y en a partout (œuf, carapace, minéraux, etc.).
En architecture, les sphères sont très peu nombreuses puisque leurs réalisations sont complexes.
Son travail s’apparente à celui de l’architecte. Même en architecture, les sphères sont très peu nombreuses puisque leurs réalisations sont complexes. Un de ses objectifs est de trouver les techniques adéquates afin de réaliser des sphères.
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Pour ce faire, il a recours à divers procédés, dont parfois certains proviennent de l’architecture qui reproduit à petite échelle. Il appelle cela « des jongleries ». L’exposition regroupe des sphères de toutes sortes. Elles ont chacune leurs propres procédés de réalisation, dont une est immersive. Les spectateur.trice.s peuvent en faire l’expérience.
L’exposition « Chantiers giratoires » est présentée à la Galerie R3, 3351, boul. des Forges, Pavillon Benjamin-Sulte, Trois-Rivières, jusqu’au 13 mars 2020.