L’art de monter une mayonnaise et autres propos comestibles: Propagande alimentaire

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Plus je vieillis, plus j’ai l’impression de devenir mes grands-mères. Pour vous donner une petite idée: je peux rester à la maison un samedi soir et tricoter avec mon chat en buvant du thé. Parmi mes autres activités de mamie, vous vous doutez que la cuisine occupe une place de choix. Je suis tellement casanière et routinière, qu’une de mes manies de vieille fille est de cuisiner en écoutant la satirique émission d’actualité La soirée est (encore) jeune. Fidèle au poste, je dois avouer mon béguin pour la chronique «Dans la besace» de Jean-Sébastien Girard qui présente aux auditeurs ses trouvailles culturelles de la semaine.

J’avais envie de faire de même pour ce numéro et consacrer cet espace à la propagande d’initiative que je trouve chouette que ce soit sur le campus ou dans notre belle région mauricienne.

La bouffe de cafétéria

J’ai eu le bonheur de découvrir La Chasse à Sarrazin à la session d’automne passée. Je vous rappelle l’existence de ce comptoir lunch parce que ce n’est pas tout le monde qui a l’occasion d’aller se balader au pavillon Michel-Sarrazin et c’est bien triste pour vous, car vous ratez le plaisir de boire leur bon café et de vous gaver de leurs pâtisseries et lunchs. Ce café étudiant, né d’une initiative étudiante, mérite l’attention et le déplacement. Je vous incite à prendre une petite marche santé du côté du pavillon de psychologie et d’aller vous procurez un petit quelque chose. Profitez-en donc pour encourager les gentils bénévoles.

C’est la période de l’année où l’hiver ne semble jamais finir. Personnellement, je contracterai une mononucléose, je me cloitrerai chez moi en ayant préalablement fait installer le câble et j’écouterai Un souper presque parfait en boucle.

Je reste dans le thème bouffe de cafétéria pour empiéter un petit instant dans les plates-bandes de mes collègues aux arts et spectacles et faire la publicité de la pièce Sauce brune écrite par Simon Boudreault et mise scène par Guillaume Cholette-Janson. Sauce brune c’est le quotidien de quatre cantinières d’une cafétéria d’école secondaire qui jasent de tout et de rien dans une langue où les sacres prennent toute la place, seule moyen qu’elles ont de traduire l’aridité de leur quotidien. Drôle et tragique à la fois, cette pièce représente un véritable tour de force pour les comédiennes qui doivent se mettre en bouche ce texte exigeant de Boudreault. À voir à la salle Louis-Philippe-Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières dès le 25 mars.

Quand l’hiver n’en finit plus

C’est la période de l’année où l’hiver ne semble jamais finir. Personnellement, je contracterai une mononucléose, je me cloitrerai chez moi en ayant préalablement fait installer le câble et j’écouterai Un souper presque parfait en boucle. Comme ce n’est pas le type d’ambition que la société actuelle valorise, je règle ma déprime fin d’hiver par une consommation excessive de petites bouchées sucrées. En matière de gâteries succulentes en bouche, il est maintenant possible de se procurer les biscuits Umiau Temps d’une pinte. Derrière Umi se cache la charmante Gabrièle Dubuc qui confectionne avec amour une variété de beaux et délicieux biscuits dont les parfaits citron et lavande. Vous allez tous vouloir la demander en mariage pour vous garantir une provision éternelle de ses biscuits.

Ici et ailleurs

Alors là si vous ne connaissez pas l’existence du restaurant Éléphant vous vivez certainement dans un autre espace-temps puisqu’il s’agit du lieu où manger à Trois-Rivières. Ce magnifique restaurant situé dans le secteur du Cégep propose le premier menu d’inspiration indienne à Trois-Rivières. Enfin! Les plats sont cuisinés par des passionnés de la bouffe avec de bons aliments frais. La propriétaire a osé une déco éclectique et colorée qui sort de l’ordinaire ce qui crée une ambiance sympathique et conviviale. Éléphant offre des repas savoureux et surtout abordables pour un budget d’étudiant. En plus, la propriétaire Gabrielle Cossette est une femme d’affaires dans la jeune vingtaine ! Adieu les traditionnels restaurants de pâtes trifluviens…

Pour continuer sur ma lancée de propagande d’entreprises locales, je me devais de vous parler de la Ferme Éthier à Saint-Étienne-des-Grès. Anciens producteurs de tabac, les Éthier ont reconverti leur installation pour cultiver des petits fruits (fraises, bleuets) dont quelques variétés plus rustiques (amélanches, camerises). C’est assez tranquille niveau cueillette à ce temps-ci de l’année, j’en conviens. Toutefois, comme ils sont gentils vous pouvez y aller pour patiner sur de charmants sentiers en forêt. Si vous recherchiez une activité plein air pour votre jeune famille ou une idée de rendez-vous galant en compagnie de votre nouvelle flamme post Saint-Valentin, la Ferme Éthier vous accueillera avec plaisir.

De grands projets de vie

Périodiquement, je rencontre des amis qui me font part de leur expérience culinaire dans l’une des écoles d’hôtellerie du Québec où ils ont eu la possibilité de déguster les tentatives gastronomiques des étudiants. Trois-Rivières n’est pas en reste puisque le Collège Laflèche permet au public de gouter les petits plats des futurs chefs grâce au restaurant pédagogique L’escarbille. Je me donne la mission de tenter l’expérience à mon tour. Je vous en redonne des nouvelles dans ma prochaine chronique.

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