L’art de monter une mayonnaise et autres propos comestibles: Restants de réveillon et paraski

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La nouvelle année s’amorce tranquillement, remplie de promesses, et pourtant le spectre du temps des fêtes plane encore sur nous. Les célébrations de Noël et du Nouvel An auront laissé leurs empreintes un peu partout. Du tour de taille grassouillet de certains aux cartes de crédit à rembourser, janvier n’aura pas remis tous les compteurs à zéro. Quant à lui, le restant de pain russe poursuit sa lente descente aux enfers des mets avariés. Bien au froid dans le frigo, il attend de dégoûter à jamais son possesseur qui le découvrira trop tard.

Si le gaspillage alimentaire est monnaie courante durant la période des fêtes où l’abondance et l’excès sont des impératifs, ce problème sévit aussi le reste de l’année. En effet, le gaspillage alimentaire se traduit au quotidien par de simples actions par-ci, par-là. Pensez à ce poireau oublié dans le tiroir à légumes que l’on ressort tout rabougri et qui finit aux poubelles. Au final, c’est un tiers de la nourriture à travers le monde qui se retrouvera aux ordures. De prime abord, ces pertes nuisent au portefeuille des consommateurs, puisqu’elles représentent une partie du budget alloué à l’alimentation qui part en fumée, soit environ 800$ pour un foyer québécois par an.

Ces données de pseudoscience révèlent néanmoins que le début d’année se place sous le signe de la fatigue pour plusieurs. Alors, comment combattre cette déprime par des moyens tout aussi non scientifiques? Je n’en proposerai ici qu’un seul : aller jouer dehors!

Toutefois, l’environnement constitue le véritable camp perdant dans cette situation qui témoigne d’une mentalité où les ressources naturelles seraient illimitées, façonnant ainsi un rapport pernicieux à la consommation. Car ce gaspillage alimentaire est le symbole d’une mauvaise gestion des ressources qui se déploie à plus grande échelle. En effet, chaque année la Terre entre en déficit écologique. Quelques mois avant la fin de l’année (quatre mois pour 2015) l’activité humaine parvient à épuiser les ressources renouvelables que la Terre est en mesure de produire en une année.

Aussi, le gaspillage alimentaire contribue à cet épuisement des ressources en augmentant la cadence de production. Nous cultivons donc à outrance des aliments, ce qui affecte l’environnement sous divers aspects (par la consommation d’eau nécessaire à la culture ou par les émissions de CO2 lors du transport), pour les stocker dans nos frigos, puis les jeter…

Il y a néanmoins plusieurs trucs pour limiter les pertes. Par exemple, cuisiner en groupe permet de distribuer les portions entre les chefs et d’éviter que les restes ne soient perdus. L’élaboration d’un menu de la semaine représente une autre solution dans la mesure où elle assure que les produits achetés à l’épicerie seront cuisinés dans les jours suivants. Il existe même une application pour téléphone intelligent, Best before, qui envoie des alertes lorsqu’un des produits photographiés au moment de son achat approche de sa date de péremption.

Le marché québécois brille aussi d’initiatives environnementales. L’entreprise de design d’objet Jarre offre pour sa part une façon réinventée d’entreposer les fruits et les légumes grâce à leur produit La Denise. Les aliments sont donc mis en évidence à l’extérieur du frigo tout en conservant leur fraîcheur à l’aide des trois modules de La Denise qui s’inspirent de méthodes ancestrales de conservation des aliments. Les fruits et les légumes s’intègrent ainsi à cet objet design, impossible d’oublier son poireau et de le gaspiller lorsqu’il devient un élément central de sa cuisine. Si le gaspillage alimentaire survient en raison de petites lacunes au quotidien, c’est aussi par de simples gestes que l’on peut mettre un frein à ce problème de société.

Le festival du blues

Le Blue Monday, qui aura lieu le 25 janvier prochain, est considéré comme la journée la plus déprimante de l’année. Les critères qui déterminent cette journée n’ont rien de bien scientifiques et se basent, entre autres, sur le fait que le lundi est souvent perçu comme la pire journée de la semaine, que rendu à cette date les individus font face aux remboursements des dettes post-Noël et commencent à déshonorer leurs résolutions.

Ces données de pseudoscience révèlent néanmoins que le début d’année se place sous le signe de la fatigue pour plusieurs. Alors, comment combattre cette déprime par des moyens tout aussi non scientifiques? Je n’en proposerai ici qu’un seul : aller jouer dehors! La neige est finalement arrivée, c’est le moment d’en profiter même pour les plus frileux. Pour ce faire, vous trouverez d’innombrables activités hivernales à pratiquer en Mauricie.

Voici en rafales quelques-unes d’entre elles. Pourquoi ne pas aller patiner dans les sentiers en forêt de la Ferme Éthier de Saint-Étienne-des-Grès? Si vous avez envie de renouer avec votre ancêtre coureur des bois, il est possible de parcourir 40 kms de sentiers en forêt en raquette ou en ski de fond au Baluchon de Saint-Paulin. Pour les plus paresseux, vous pouvez vous y faire trimballer en traîneau à chiens. Destination incontournable, Vallée du Parc vous accueille pour pratiquer votre sport de glisse préféré. Finalement, du 22 ou 24 janvier se tiendra le Festi-Volant de Grandes-Piles (22 ou 24 janvier), occasion idéale pour admirer les nombreux cerfs-volants qui voltigeront dans le ciel en plus de participer à diverses activités, dont le paraski. Et un dernier conseil pour la route : habillez-vous chaudement !

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