
C’est un véritable tour de force qu’a su faire le comité organisateur en organisant le Carnaval étudiant de l’UQTR en trois mois au lieu des six mois habituels. Retour sur cet évènement qui rejoint toute la communauté étudiante de l’université.
«J’ai obtenu le poste de coordonnatrice en octobre. Je savais que j’avais beaucoup moins de temps pour tout organiser avec mon équipe que ce que les autres équipes avaient eu auparavant. C’était ma troisième année au sein de l’équipe du Carnaval. C’est mon bébé ce projet, et je voulais le mener coûte que coûte», explique la coordonnatrice de l’édition 2016 du Carnaval et étudiante au baccalauréat en Loisir, culture et tourisme, Mélina Côté.
Un artiste qui annule à la dernière minute, un membre de l’équipe du comité organisateur qui doit quitter pour des causes de santé, la trop grande absence de commanditaires, l’équipe du Carnaval a eu plusieurs dossiers à gérer en même temps. «Somme toute, nous avons été capables de boucher les trous et de s’en sortir la tête bien haute. C’était un très beau carnaval», souligne Mélina Côté.
Fait à souligner, c’est la première fois que le Carnaval de l’UQTR accueillait autant de gens. Ce sont plus de 840 étudiants qui ont participé à l’édition 2016.
Des journées chargées
«Le dimanche soir, nous étions tous dans le 1012 à classer des chandails et des «bucks» avant notre toute première réunion. Ensuite, à tous les matins, nous avions une réunion à 7h30 au local du Carnaval avant que les cours et les activités commencent. Il fallait aussi ranger les endroits utilisés après les activités tard le soir. On ne partait pas de l’université avant les petites heures du matin», amène la coordonnatrice. Les membres du comité organisateurs devaient compter un maximum de cinq heures de sommeil par nuit pour toute la durée de l’évènement, en plus de veiller à ce que tout se passe bien et savoir conjuguer école-travail-Carnaval.
Le Carnaval à l’UQTR, c’est aussi savoir jongler avec plusieurs projets à la fois. Que ce soit pour les points, la remise des chandails, les communications, les activités, l’horaire, l’équipement, l’accueil des invités ou les finances.
«De plus, cette année, notre mot d’ordre était l’innovation. Nous voulions amener plein de nouvelles choses. Quand c’est la première fois qu’une activité a lieu, on ne peut pas se fier sur ce qui s’est fait avant», ajoute Mélina Côté. Selon cette dernière, ce genre d’évènement demande beaucoup de patience et du dynamisme, mais surtout d’aimer ce que l’on fait: «Étant étudiante en loisir, culture et tourisme où l’on touche à l’évènementiel, cela nous permet aussi de savoir si l’on est à la bonne place ou non».
La reconnaissance du Carnaval
Pour Mélina, la Choppe d’Or reste son plus beau moment: «C’est là que les étudiants viennent nous remercier pour toute l’organisation de l’évènement. Ils sont reconnaissants de toute l’organisation derrière le Carnaval. C’est un moment attendu à l’université, mais c’est aussi beaucoup de travail tout cela. Le stress tombe. L’évènement est derrière nous et nous pouvons profiter du moment aussi.»
Chiro pour une troisième année consécutive!
Bien présente tout au long du Carnaval et «crinquée» lors des quatre jours de l’évènement, c’est l’Association des étudiants au doctorat en chiropractie (AEDC) qui est repartie avec les grands honneurs. En deuxième position, on retrouvait l’Association des étudiants en Récréologie (ADER), suivie par l’Association des étudiants en Psychologie (AEP).
Vers la fin de la session d’hiver 2016, vous recevrez une offre pour devenir coordonnateur de l’édition 2017 du Carnaval étudiant de l’UQTR. Vous joindrez-vous à l’équipe?