Arrivé à la presque fin de la course, il est tentant de relâcher le rythme, surtout après avoir englouti deux ou trois lapins en chocolat et quelques bâtons de tire d’érable en ce printemps tardif. Sur ce chemin universitaire parsemé d’embûches et de petites victoires, le bout du parcours commence à poindre, et c’est justement là qu’il faut reprendre de la vigueur.
Comme il est bon à ce temps de l’année d’ouvrir ses fenêtres un peu trop longtemps, juste assez pour que ça sente frais dans l’appartement, en restant dans le déni qu’il fait froid. Comme il est tentant de laisser son esprit vagabonder à la planification de projets estivaux ou encore de profiter de l’ouverture des terrasses. Même le ménage du printemps prend soudain des allures d’une partie de plaisir. Sans oublier toutes les activités qui sont encore au calendrier d’ici la fin de la session. Tant de tentations tout autour pour nous faire perdre de vue le fil d’arrivée en nous faisant emprunter des détours.
La session achève, mais le point culminant de tous les travaux, examens, remises, bilans (ou autres activités du genre) attendent sournoisement au fil d’arrivée. Tentons encore un peu de dompter notre bête intérieure et de rester concentré sur nos objectifs. Nous n’en apprécierons que davantage les bienfaits d’un repos bien mérité.
Le trajet n’est pas toujours linéaire et entre deux courbes, on se demande parfois si on y arrivera. C’est justement à ce moment qu’il est important de donner un dernier petit coup de cœur, question de terminer en beauté et que la finale soit représentative des efforts mis au courant de l’année. Nous entrons dans le dernier droit, regardons vers l’avant, les beaux jours, la crème glacée et le grand ménage attendront encore un peu.
Bonne lecture.