Le vendredi 23 septembre dernier, en après-midi, avait lieu la manifestation mondiale pour le climat. Elle commençait devant les pavillons Albert-Tessier et Ringuet et se terminait dans le parc Champlain au centre-ville. Près de 500 Trifluviens ont manifesté afin de promouvoir l’importance de la lutte aux changements climatiques auprès des personnes dirigeantes.
Tous les membres de la coalition étudiante pour un virage environnemental et social à Trois-Rivières (CEVES Trois-Rivières), Mère au Front – Mauricie, le Comité de Solidarité de Trois-Rivières, des organismes locaux, les étudiants (cégep et université) de Trois-Rivières, quelques employés de l’UQTR, le recteur M. Blanchette ainsi que quelques politiciens et conseillers municipaux étaient de la partie et se sont fait entendre dans les rues. Dès 13h, nous pouvions entendre de la musique près des fameux « cubes ». Peu de temps s’est écoulé avant qu’une centaine de personnes se pointent au point de rassemblement.
Dès 13h, nous pouvions entendre de la musique près de la statue Les Cubes. Peu de temps s’est écoulé avant qu’une centaine de personnes se pointent au point de rassemblement.
Un discours environnemental
Vers 13h10, la porte-parole de la coalition étudiante pour un virage environnemental et social à Trois-Rivières (CEVES Trois-Rivières), Louann Poirier Bergeron, a prononcé un discours où elle rappelait que tous se situaient sur un territoire non cédé Attikamek. Elle a enchainé en disant que tous se réunissaient pour une cause noble. Elle a terminé par se demander pourquoi les décisions politiques ne tiennent encore que rarement compte de l’environnement.
Vers 13h20, les manifestants ont commencé à se diriger vers le boulevard des Forges. On pouvait y entendre de la musique, des chants, des slogans, des trompettes, etc. Les participants ont été énergétiques du début à la fin. Les policiers du service de police de Trois-Rivières les ont d’ailleurs escorté. Après une marche d’environ une heure, tous se sont retrouvés en face de l’hôtel de ville, soit dans le parc Champlain. D’autres festivités les attendaient là comme de la musique et divers kiosques.
Vers 14h30, la porte-parole de CEVES, Louann Poirier-Bergeron, a prononcé un discours. Elle a demandé aux représentants du gouvernement de réduire de manière considérable l’utilisation des énergies fossiles. Celle-ci demandait notamment d’utiliser que des énergies renouvelables comme l’hydroélectricité, d’ici 2050, comme mentionné dans le point de presse du 16 septembre dernier. Elle termina son discours avec des remerciements.
Un groupe de manifestants hétérogènes
Malgré une grosse majorité d’étudiants universitaires et cégépiens, il y avait aussi des salariés, des familles ainsi que des retraités au rendez-vous. En effet, après avoir été sondés, un groupe de retraités ont affirmé ne pas comprendre pourquoi le monde entier ne se joignait pas à eux. D’autres retraités ont également confié qu’ils se désolaient de voir leur génération aussi passive face à cette crise.
« Cela fait près de 50 ans que je milite [pour l’environnement]. Je vais continuer jusqu’à ma mort. J’avoue que c’est parfois décourageant de voir les élus du peuple ne pas nous écouter, car depuis 50 ans, c’est la même chose. Il en parle lors des campagnes électorales et après c’est terminé ou pour provoquer un parti adverse. Je suis un ancien enseignant d’univers social et parfois j’étais outré de voir mes collègues faire les coins ronds sur ce sujet. Il y a également beaucoup de jeunes qui ne sont pas suffisamment conscientisés, ce n’est pas normal de changer son téléphone tous les ans !»
Daniel – enseignant d’univers social au secondaire à la retraite