Marche vert une transition juste: entre espoirs et revendications

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Plus d’une centaine de manifestantEs étaient présentEs lors de Marche VERT une transition juste. Crédit: Carol-Ann Tellier

Le vendredi 25 septembre dernier a eu lieu la Marche VERT une transition juste. Pour l’occasion, un peu plus d’une centaine de personnes se sont réunies aux Cubes de l’Université pour revendiquer une transition verte. Après quelques prises de paroles, les marcheurs et marcheuses ont pris départ aux alentours de 13h00. L’itinéraire emprunté était sensiblement le même que celui de la marche de l’an dernier; toutefois, les participantEs ont passé par la rue Père-Marquette avant de rejoindre le boulevard des Forges pour finalement se rassembler au Parc Champlain.

Quelques discours inspirants

Le jeune Alexis Roy-Letarte lors de son discours. Crédit: Laura Lafrance

Aux alentours de 12h45, Anne-Julie Morasse de la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CÈVES) s’est adressée à la foule en affirmant qu’«aujourd’hui nous marchons pour notre avenir.» Par la suite, ce fût au tour du président de l’Association générale des étudiantEs de l’UQTR (AGE UQTR), Antoine Bélisle-Cyr, de prendre la parole. C’est ainsi que M. Bélisle-Cyr affirma que l’AGE UQTR «se positionne à l’écoute de ses étudiants et à l’écoute de l’environnement». Sa collègue Carolane Beaudoin, qui est vice-présidente aux affaires sociopolitiques à l’AGE UQTR, a quant à elle choisi de réciter un poème à saveur écologique pour réchauffer l’assemblée. Finalement, Alexis Roy-Letarte, adolescent venu pour représenter la relève, est venu s’exprimer au nom de la jeunesse québécoise.

Une solution alternative

Considérant que la situation est très différente cette année, dans la mesure où il n’y a pas eu de grève, de suspension de cours ou d’employeurs qui libèrent leurs employéEs, l’organisation espérait accueillir 500 participantEs. En effet, l’an dernier, quelques milliers de participantEs s’étaient rassembléEs; or, avec la crise sanitaire actuelle, plusieurs personnes ne pouvaient pas se joindre à l’événement. C’est principalement pour cette raison que l’organisation de la Marche a décidé d’offrir une solution alternative pour ceux et celles qui ne pouvaient s’y rendre: la population désireuse de se mobiliser était invitée à utiliser le mot-clic #VERTle25.

Plusieurs mesures ont été mises en place afin de respecter les mesures sanitaires; les participantEs devaient porter un masque et devaient demeurer à une distance de deux mètres. Une station mobile de désinfectant était aussi à la portée de tous et de toutes. Bien que des masques réutilisables étaient fournis à ceux et celles qui n’en avaient pas, l’organisation a mis à la disposition des marcheurs et marcheuses des ciseaux afin de couper les élastiques des masques jetables, élastiques qui peuvent être nuisibles pour les animaux.

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Des manifestantEs lors de la marche ce 25 septembre dernier. Crédit: Carol-Ann Tellier

À qui la rue?

Organisée par l’Association générale des étudiantEs de l’UQTR (AGE UQTR) et par le mouvement étudiant La planète s’invite à l’Université, maintenant intitulé CÈVES les revendications de l’événement étaient les suivantes:

  • La mise en place de cibles annuelle de réduction de gaz à effet de serre qui forcent l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2030;
  • Le respect du droit à l’autodétermination des peuples autochtones et la mise en œuvre complète de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones ainsi que le respect des traités territoriaux;
  • L’abandon immédiat de tout projet d’exploration et d’exploitation d’énergies fossiles et gazière comme les projets GNL/Gazoduq, le terminal maritime d’Arianne Phosphate ainsi que l’usine de la compagnie Métaux BlackRock dans le fjord du Saguenay.

Différents groupes et organismes étaient présents lors de la Marche. Entre autres, le Comité de solidarité de Trois-Rivières, le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ), le Regroupement des organismes d’éducation populaire autonome de la Mauricie (ROÉPAM) et divers syndicats ont joint leurs voix à ceux des participantEs.

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