Marcher sur des œufs : Cette chronique fut écrite à huis clos

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La décision du conseil d’administration de renvoyer XXXXXXXXXXXXXXXXX a créé un véritable tollé lors de la dernière Assemblée Générale de l’AGE UQTR. Certains tentent encore de comprendre cette décision XXXXXXXX. Afin d’éviter les représailles de la part d’insatisfaits, je me suis imposé un huis clos volontaire.

XXXXXXXXXXXXX

Quiconque fut présent à l’Assemblée Générale du 3 octobre peut attester de l’ambiance extrêmement lourde qui y régnait. On pouvait lire sur certains visages une frustration certaine et, sur d’autres, une incompréhension facilement justifiable.

En effet, ces derniers tentaient de savoir quels ont été les motifs de renvoi de la directrice administrative, un renvoi qui a été réalisé à huis clos pour protéger les administrateurs de toutes poursuites. Soulignons d’ailleurs que les tâches d’embauche et de renvoi d’employés relèvent des décisions du conseil d’administration et que l’assemblée n’a aucun pouvoir sur celles-ci.

Malgré tout, ce n’est pas ce qui a empêché l’assemblée, qui est souvent souveraine lorsqu’il ne s’agit pas de ressources humaines, de demander des comptes au conseil d’administration de l’AGE. Celui-ci est resté avare de commentaires, défendant le sacro-saint huis clos, protecteur de la légitimité mais également de la conscience de ses membres.

On peut facilement comprendre les membres du conseil d’administration de ne pas vouloir briser le huis clos qui assure la légalité de la décision au sens de la loi. Par contre, ce qui est déplorable, c’est le manque de détails quant aux informations qui ont mené à l’adoption dudit huis clos. Il est question d’une enquête réalisée aux frais de l’UQTR, que l’AGE n’a pas entre les mains, qui aurait éveillé des soupçons concernant XXXXXXXXXXX. Malgré tout, les questions concernant le préambule furent habilement esquivées pendant la plénière ouverte pour essayer d’expliquer le renvoi de XXXXXXXXXXXXXX.

Ce qui peut être compréhensible dans la colère des membres de l’AGE UQTR, c’est que rien ne filtre de cette décision de renvoyer XXXXXXXXXXX. On rappelle sans cesse que l’on ne peut briser le huis clos afin de protéger les membres du conseil d’administration et qu’ils sont responsables de leurs décisions et imputables devant la loi. En quelque sorte, c’est comme si l’on demandait aux étudiants de donner une confiance aveugle au conseil d’administration. Cependant, on peut quand même se demander à quel point cette décision est justifiée. Si elle était légale et justifiable, à quoi servirait le huis clos autrement que pour protéger XXXXXXXXXXXXX.

Une chose est certaine dans cet épineux dossier. C’est que XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX AGE UQTR XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX manque de transparence XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX questions XXXXXXXXXXXXXXX.  improvisation XXXXXXXXXXXXX. Il ne faut pas hésiter à XXXXXXXXXXXX se poser des questions. XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX confiance?

Une leçon?

Nous pouvons quand même tirer quelques leçons de toute cette histoire. Tout d’abord, afin d’éviter de nouveaux cafouillages, les étudiants qui ne sont pas d’accord avec les décisions prises en conseil d’administration ou en conseil exécutif devraient s’informer et tenter de s’impliquer au sein des institutions. Il est possible d’être observateur lors des rencontres du C.A. Il est même possible de prendre la parole lors de ces rencontres.

Ensuite, il faut que les administrateurs comprennent bien le poste qu’ils occupent. Qu’on en dise ce que l’on veut, ce sont généralement eux qui détiennent les plus gros pouvoirs décisionnels. Malheureusement, il arrive que certains d’entre eux prennent ce rôle à la légère. À l’opposé, d’autres prennent leur rôles beaucoup trop au sérieux et considèrent que seul le conseil d’administration a autorité sur le reste des institutions de l’UQTR. Ces deux attitudes sont nocives pour la politique étudiante. Les administrateurs ne devraient pas oublier qu’ils sont là pour le bien de la collectivité étudiante et rien d’autre.

«XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX»

 

De plus, il faut que les administrateurs comprennent qu’ils ne sont pas infaillibles et qu’ils acceptent qu’ils puissent faire des erreurs. Un huis clos obscurcissant une décision XXXXXXXXXXXXXXXXX n’aide aucunement à la justifier. Un peu plus de transparence envers les étudiants serait certainement souhaitable. Malheureusement, c’est plutôt l’échec depuis le début de l’année. L’assemblée générale en est un très bon exemple.

Les étudiants membres de l’AGE UQTR ne devraient pas se gêner lorsqu’ils désapprouvent une décision du conseil d’administration ou du conseil exécutif. Même si cette décision revient uniquement au c.a. (comme la responsabilité de congédier quelqu’un), les étudiants devraient pouvoir démontrer leur non-confiance et demander des comptes. Si le lien de confiance est brisé, il n’y a plus de crédibilité.

Il est évident que nous nous devons de questionner ceux qui nous gouvernent. Si le printemps érable nous a appris quelque chose, c’est que la population a le droit de d’être en désaccord avec ses institutions. En ne questionnant pas les décisions de nos représentants, nous leur donnons le plus grand des pouvoirs, celui de faire ce qu’ils veulent.

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