On va se l’dire là… : Ceci est une chronique 2.0

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Deadline… Et je dirais que celui-là, je suis mieux de ne pas le manquer. Mais je n’ai aucune idée de quoi vous dire. Donc on teste les pouvoirs de Facebook. J’attends et, par le fait même, vous attendez aussi. Photos, statuts, commentaires inutiles, photos inutiles, alouette…

Je vais sur la page des Patriotes, Guillaume Surot aime un statut : «Défaite des Patriotes 3-1»… Je suis perplexe… Passons!

Un autre statut : «Les Patriotes hockey défont les GeeGees 4-2». Ouais, en effet, un bon match. Tommy Tremblay marque un tour du chapeau, selon ses dires, un premier depuis le Bantam.

Tiens, une publicité pour la Spartan Race. Serais-je assez en forme pour braver 10 kilomètres de course à obstacles tous plus difficiles les uns que les autres? Peut-être, peut-être pas, sûrement pas… Passons!

Ah oui, c’est le Carnaval sur le campus. Soudainement, notre 5 à 7 à la Chasse Galerie risque d’avoir des allures différentes! Aucun lien… Passons!

Merde, je vais vraiment devoir reporter ma date limite.

Des amis organisent un tournoi international de Super Smash Bros. au N64. Chouette! Procrastination, je vais manquer mon deadline!

Et soudain, l’afflux de suggestions! Merci à vous, vous me sauvez! Alors voici, en rafale, vos suggestions et mon opinion sur vos sujets. Rien de trop approfondi, juste de l’opinion.

Superbowl

Prédiction (en date du 29 janvier) : Ravens, 23-14. Comme les États-Uniens ont un don pour les histoires qui ne peuvent que se terminer avec un arc dramatique cinématographique, il est statistiquement improbable que Colin Kaepernick réussisse à déjouer le karma Ray Lewis. De l’introduction de Madden 13 au SuperBowl, (au «SupHAR BAUGHwl»), en passant par sa déclaration de fin de saison, et surtout la défensive des Ravens qui va te faire payer chacune des cinq verges gagnées, cette histoire est déjà écrite. Si elle n’est pas déjà en production!

Le fanatisme extrême

On pense de facto aux hooligans ou aux cinglés qui se gèlent le cul à -40, à 6h du matin, pour se mettre en ligne à l’entrée du Complexe Bell à Brossard pour arriver à faire un tata de la main à Michel Therrien. Mais les athlètes professionnels jouissent d’un certain appui pour négocier avec ce genre de choses, ils ont une certaine habitude à l’égard des partisans. Et quand des partisans vont trop loin, il y a toute une organisation pour protéger le joueur.

Mais quand ça se passe à un autre niveau, comment on s’en sort, comment on vit avec ça? Comment un athlète, disons junior majeur, ou collégial, ou universitaire, peu importe, doit réagir avec des partisans trop fanatiques? Au point où ça en est dérangeant…  Qui offre de l’aide, vers qui ces athlètes doivent-ils se tourner?

Le rôle des entraîneurs

Ici, je vais mettre de côté les entraîneurs professionnels qui n’ont d’autres choix que celui de gagner. Je vais plutôt parler des entraîneurs de développement. Et je ne suis pas assez à l’aise en éducation physique ou en psychologie sportive pour parler du rôle à proprement parler. Je vais donc parler du pouvoir des entraîneurs et du quasi-pouvoir de vie ou de mort sur l’aspect sportif d’un athlète.

Trop souvent, on oublie qu’avec un seul mot, un seul regard, un entraîneur peut détruire ou construire la confiance d’un athlète. Et pour un athlète, la confiance, c’est primordial. Pas de confiance, pas de résultats. Il faut entourer nos entraîneurs, les guider, s’assurer qu’ils connaissent les limites de leur pouvoir et mettre tout en place pour que ce pouvoir soit canalisé positivement dans le seul but de développer l’athlète. L’entraîneur ne doit jamais se mettre au-dessus de l’équipe, car l’entraîneur ne doit jamais oublier que sans équipe, il n’est plus rien.

Trop souvent, on oublie qu’avec un seul mot, un seul regard, un entraîneur peut détruire ou construire la confiance d’un athlète.

L’homophobie dans le sport

Houlà, sujet fragile. Je ne sais pas, je n’ai jamais été confronté à ça dans aucune des équipes avec lesquelles j’ai pu m’aligner. Je peux comprendre toutefois que cela peut s’avérer difficile, ou délicat. J’ai joué avec des athlètes homosexuels, garçons ou filles, mais je n’ai jamais senti d’homophobie à l’égard de ces athlètes.

J’aime me placer dans des situations délicates afin de savoir comment je m’en tire, mais je dois avouer que ce sujet est peut-être trop important pour figurer dans une chronique. Il mérite plus qu’un paragraphe, il mérite que je l’étudie, que je me renseigne.

Voilà, c’étaient les sujets sur lesquels vous m’avez prié de me pencher. J’ai fait de mon mieux pour y apposer mes opinions de façon succincte. Un bref survol, une expérience de chronique 2.0 qui, au final, aura permis que l’on mette de l’avant des sujets importants socialement pour le développement de nos athlètes.

Mais j’ai quand même manqué mon deadline

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