Bay Hill Invitational, vent de 18 milles à l’heure venant d’ouest, pluie battante, par 3. Trou d’un coup pour prendre la tête du classement et remporter le tournoi!
Sixième match de la finale de la Coupe Stanley contre Calgary, victoire en prolongation, un but de Max Pacioretty, le Canadien remporte sa 25e Coupe Stanley.
Finale de la Ligue des Champions, FC Barcelone l’emporte sur Manchester United, deux buts de Neymar, achetés lors du dernier Mercato. Barcelone de retour au sommet du monde!
Bon, vous aurez compris que la fiction dépasse ici la réalité, que nous avons tous déjà levé une manette de PS3 ou de Xbox 360 dans les airs, comme s’il s’agissait du trophée Vince Lombradi ou de la Coupe. Évidemment, ces moments marquants de nos carrières respectives de geek n’ont rien à voir avec la réalité. Mais les jeux vidéos de sports auront de tous temps été rassembleurs. Ce n’est pas bien compliqué : une caisse de bières, des amis, une petite franchise et nous voilà partis pour une soirée magique.
On commence avec le golf. J’ai découvert Tiger Woods PGA Tour 2004 alors que je détestais le golf. Quel sport ennuyeux à regarder, mais quel jeu agréable à jouer. Depuis, j’adore le golf et j’aime même le regarder à la télé. Mon opus préféré est sans nul doute Tiger Woods PGA Tour 2010. Juste assez compliqué, juste assez difficile, un bon mélange entre simulation et arcade. J’ai récemment essayé l’opus 2013. Oubliez ça! Si vos lacets ne sont pas bien attachés, votre balle va partir sur 100 verges alors que vous visiez une petit chip. Le problème de ce jeu, selon moi, est justement qu’il se colle trop à la réalité. Entre vous et moi, on n’a jamais vraiment envie de jouer à une simulation. Ce qu’on veut, c’est la mettre au fond de la coupe, point final.
NHL… Comment susciter plus de passion? Depuis NHL 93, j’ai adoré tous les opus de cette série… Jusqu’à la nouvelle génération de NHL. Je sais, vous l’aimez bien cette nouvelle génération, mais je la trouve encore une fois trop collée sur la réalité. Pire encore, je ne suis pas bon sur ces générations. Je finis toujours par me faire battre 9-1 par un Ouzbek de 13 ans. Mais j’ai bien aimé le mode Be a pro, particulièrement s’il est fait comme gardien de but. Je vous garantie que vous devez être concentré, réflexes aiguisés et connaissances du hockey obligatoires. Point ultra positif de ces nouvelles générations: NHL Arcade. 3 contre 3, des mises en échec plus que percutantes, trop de vitesse pour la ligue et beaucoup de rires garantis lors d’une soirée entre chums.
Fight Night. J’ai joué à tous les opus depuis Fight Night Round 3 jusqu’au tout récent Fight Night Champions. Andre Bishop au sommet de sa gloire, des contrôles facilités avec le mouvement des joysticks et un jeu un peu plus simulation qu’arcade. Je ne sais pas pourquoi, dans la boxe, je préfère ça. Je vous conseille quand même de commencer à un niveau de difficulté assez élevé, parce que sinon, vous allez rapidement devenir champion avec 35 knock-out au premier round…
Madden… Madden! Quelle série exceptionnelle. En tous points la meilleure d’EA Sports. Les options offertes au gamer tant sur le terrain qu’en tant que propriétaire de l’équipe sont tout simplement à des milles des autres séries. Sans nul doute, Madden 2009 a régné sur les dernières années de la série. Tout simplement plus agréable à jouer que ces successeurs, Madden 09 aura été le meilleur opus de la série, jusqu’au tout récent Madden NFL 13. Une seule et unique raison, baptisée Robert Griffin the Third. RGIII aura permis à Madden 13 d’éclipser les ventes de la série, malgré une lacune du côté des options de gestion de l’équipe. Mais son jeu en ligne et la facilité des contrôles, combinés à des graphiques succulents, lui auront permis de ramasser la palme. Sans compter la magie du discours de Ray Lewis au début du jeu, discours prémonitoire au possible! En plus, la série Madden est accompagnée d’une sorte d’aura mystique. En effet, tous les joueurs ayant fait la couverture de Madden depuis 1999 ont mystérieusement connus des déboires durant leur saison en tant que visage de la franchise. Cette année, Calvin Johnson aura peut-être brisé cette malédiction, alors qu’il a connu une des meilleures saisons de sa carrière, battant même le record de Jerry Rice pour le plus grand nombre de verges dans une saison. Il est même venu à 36 verges près de devenir le premier receveur de l’histoire à atteindre le plateau des 2000 verges.
Je termine avec de mon récent coup de cœur pour MLB The Show. Sur PS3, j’y joue avec la manette PSMove, qui permet de prendre vraiment possession de votre joueur. Évidemment, c’est plus agréable comme lanceur que comme voltigeur. Mais quand même, rarement ai-je eu autant de difficulté à amener une recrue au sommet de la ligue. Après trois saisons dans le AAA et une saison passée dans les valises de la ligue, je commence enfin à connaître un certain succès comme releveur… Sans compter que j’ai vraiment mal au bras… Pour vrai!
Bref, tout ça pour vous dire que j’adore les jeux de sports, que je suis persuadé que je ne suis pas le seul et que le congé pascal qu’on vient de traverser m’aura permis de mettre la main sur mon premier veston vert!