Programme de stages internationaux pour les jeunes: Emily Gow, une jeune Canadienne passe six mois au Gabon

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Concordant avec sa volonté de s’ouvrir au monde, l’Université du Québec à Trois-Rivières, par le biais du Bureau des relations internationales, a participé, pour la première fois, au Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) en 2013 et a permis aux huit stagiaires canadiens sélectionnés de partir en Afrique.

Subventionné par le gouvernement du Canada, ce stage international a duré six mois. Une formation pré-départ a été organisée dans les locaux du Bureau des relations internationales de l’UQTR. Pour cette première participation au PSIJ, les destinations étaient le Sénégal, le Gabon et le Madagascar. Au cours du stage, les responsables de l’UQTR se sont déplacés dans ces pays pour faire un suivi du programme.

Emily Gow, de la Colombie-Britannique, a fait partie des huit stagiaires diplômés de différentes spécialités (travail social, éducation spécialisée, actions sanitaires, biologie médicale et communication) envoyés au Gabon entre juin et septembre 2013. Les autres stagiaires étaient issus de l’Ontario, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick et du Québec. Madame Gow, questionnée sur les raisons qui l’ont poussée à postuler pour ce stage international, raconte qu’elle a toujours voulu aller en Afrique et qu’elle a toujours valorisé les expériences éducatives dans un contexte international. «J’ai vu l’offre sur le site de l’Agence canadienne de développement international à quelques semaines près de la clôture de l’offre, après plusieurs mois de recherches», raconte-t-elle. Il y a deux ans, Emily Gow s’est investie dans la recherche de projet de cette envergure et a postulé pour un stage au Mali, projet qui a malheureusement été annulé à cause de l’instabilité politique dans le pays hôte. Par contre, elle n’a jamais oublié ce rêve.

Défis

Emily Gow a réalisé son stage en tant qu’intervenante pour les adultes en éducation préscolaire dans un institut de formation qui était en pleine réorganisation de sa structure. De ce fait, les responsables de l’institut national ne semblaient pas être tout à fait prêts à accueillir les huit stagiaires en action sociale et sanitaire. «La capacité d’adaptation de chaque stagiaire a donc été mise à l’épreuve», explique Madame Gow. Le personnel administratif n’était pas entièrement disponible pour pouvoir attribuer à ces nouveaux venus une tâche précise. C’était à eux que revenait la tâche d’analyser continuellement les besoins prioritaires et déterminer les actions afférentes.

«La capacité d’adaptation de chaque stagiaire a été mise à l’épreuve. » – Emily Gow

Le stage leur a également permis d’évaluer leurs propres compétences et de mieux comprendre les enjeux de coopération internationale. En effet, des plans de travail appelés «mandats» ont été rédigés au départ, mais ils ont été modifiés et réajustés une fois sur place. Toutefois, le fait que le français soit la langue officielle au Gabon les a accommodés dans leur nouveau milieu et leur collaboration étroite avait favorisé leur succès.

Avantages

Outre le fait de pouvoir proposer des changements qui serviront à améliorer la qualité de l’enseignement du pays hôte, les stagiaires ont pu connaitre un nouveau milieu, une culture inconnue. «Le Gabon me manque. C’est un pays chaud avec une population très sympathique. Je me suis fait beaucoup d’amis fantastiques», confie Emily Gow. Les nombreuses semaines passées dans ce pays d’Afrique centrale ont permis de multiplier les rencontres mémorables, de surmonter des défis personnels et de créer des relations au travail.

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