Par Cassandra Sabas
L’Université du Québec à Trois-Rivières possède un pôle en gynécologie-oncologie réputé à travers le monde et possédant des outils à la pointe de la technologie. Éric Asselin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en gynéco-oncologie moléculaire à l’Université du Québec à Trois-Rivières, parle des qualifications de l’UQTR dans ce domaine de l’oncologie.
M. Asselin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en gynécologie-oncologie moléculaire à l’UQTR, travaille à partir de cultures in vitro, de modèles animaux et de patientes atteintes du cancer. Ses travaux pourraient permettre de nouvelles approches concernant la thérapie utilisée pour guérir le cancer.
De plus, avec l’aide allouée à la Chaire de recherche par des organismes tels que les Chaires de recherche du Canada et des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), l’UQTR peut se placer parmi les leaders dans le domaine de l’oncologie. «Depuis les dernières années, on a obtenu plusieurs millions de dollars d’équipements de recherche et d’infrastructures pour faire la recherche de pointe. Et c’est pour cette raison qu’on peut maintenant compétitionner avec les plus grands centres de recherche qu’on trouve dans le monde. Et encore une fois, on peut se placer facilement parmi les chefs de file en recherche sur le cancer dans le monde», déclare M. Asselin.
L’importance de cette Chaire de recherche en gynécologie-oncologie à l’UQTR est de contribuer à trouver des traitements pouvant lutter contre les cancers féminins tels que les cancers de l’ovaire, du sein (bien que des hommes peuvent également être atteints par celui-ci) et de l’utérus. Pour trouver de tels traitements, les huit professeurs chercheurs que compte la Chaire doivent tout d’abord examiner les mécanismes cellulaires et moléculaires de certains phénomènes biologiques qui sont présents à la fois chez l’individu malade et chez l’individu sain afin de déterminer la source des différents cancers.
L’UQTR se détache des autres groupes de recherche sur le cancer existant dans le monde entier par son excellence et par son approche particulière de la maladie et de son traitement. «On fait de la chimie médicinale et on construit des molécules. Et puis ces molécules vont servir à faire des traitements chez le patient», déclare M. Asselin.
Les grandes questions qu’il se pose avec ses collaborateurs pour mieux cerner les différents types de cancers féminins ramènent aux fondements du problème : «pourquoi une cellule normale devient-elle cancéreuse?» ou «est-il possible d’empêcher les cellules cancéreuses de survivre?»
«On peut se placer facilement parmi les chefs de file en recherche sur le cancer dans le monde», Éric Asselin – titulaire de la Chaire de recherche du Canada en gynéco-oncologie.
Pour répondre à ces questions, les chercheurs sont en lien avec des collaborateurs du monde entier, comme nous l’explique M. Asselin : «On a des collaborations de recherche assez grandes au niveau international. Il y a des gens qui collaborent avec nous qui sont en Nouvelle-Zélande, en Suède, en Inde, aux États-Unis. Au Canada aussi, on obtient beaucoup de collaboration sur les projets de recherche qu’on mène ici à l’UQTR.»
Pour plus de renseignements sur la Chaire de recherche du Canada en gynéco-oncologie moléculaire, rendez-vous sur www.uqtr.ca/groem