
Dans le cadre de la semaine de sensibilisation pour la santé affective et sexuelle (14 février au 18 février), le journal Zone Campus s’est informé sur les activités en cours et les ressources disponibles. Évidemment, pandémie oblige, les organisatrices/teurs ont eu peu de temps pour préparer quelque activité présentiel que ce soit. Tout de même, certaines activités en lignes auront lieu. Nous tenons également à profiter de cette semaine pour informer la communauté de l’UQTR au sujet des ressources disponibles concernant la santé sexuelle, la prévention et le soutien aux personnes victimes de VACS (Violence à Caractère Sexuel).
Des activités en ligne
L’une des activités majeures de cette semaine de sensibilisation sera un webinaire organisé par le Groupe d’Actions Femmes de l’UQTR (en partenariat avec le Centre de santé des femmes de Montréal). Il s’agit d’un webinaire sur l’auto-examen gynécologique ayant pour but de développer son autonomie gynécologique et sexuelle. L’activité aura lieu ce mercredi 16 février dès 19h. L’inscription est obligatoire.
Une vie affective est sexuelle saine en est toujours une ayant pour axe son propre bien-être et celui des autres.
Le Zone Campus s’est entretenu avec Carole Malette, infirmière clinicienne au centre de santé de l’UQTR. Celle-ci est l’organisatrice principale de la semaine de sensibilisation pour la santé affective et sexuelle à l’UQTR. Elle m’informa que le thème de cette année 2022 est la communication saine et le souci de son propre bien-être. Un calendrier comportant plusieurs pensées autour de cette thématique est d’ailleurs en ligne.
Carole Malette souhaite partager à la communauté de l’UQTR qu’il est important plus que jamais de penser et de prendre soin de soi. Et ce, pour sa santé intérieure comme extérieure. Une vie affective est sexuelle saine en est toujours une ayant pour axe son propre bien-être et celui des autres. Elle souhaite également informer la communauté qu’il ne faut pas hésiter à se rendre au service de santé de l’UQTR pour s’informer sur les ITSS ou la contraception. Les services sont discrets, professionnels et confidentiels.

Des ressources disponibles contre les VACS
Le Zone Campus s’est également entretenu avec Maryse Tessier, travailleuse de campus à l’UQTR. Elle fut d’une grande aide afin de mieux comprendre le fonctionnement des ressources disponibles à l’université concernant la santé affective et sexuelle, et plus particulièrement les VACS. Tessier est coordonnatrice du comité des violences sexuelles à l’UQTR. En ce sens, elle agit à titre de courroie de transmission entre les étudiantEs ou employéEs de l’UQTR et les ressources appropriées pour eux/elles.
une entente a été conclue avec le CALACS de Trois-Rivières et une intervenante se rend au campus de l’UQTR en raison de quatorze heures par semaine.
Comme vous avez pu le lire ici-même, le temps d’attente pour les services de psychologie de l’UQTR peuvent être de trois à quatre mois (pour un rendez-vous avec unE psychologue, et non une intervention ponctuelle avec une travailleuse de campus). Cependant, l’aide aux victimes de violence sexuelle est bien plus rapide, car elle passe par un organisme externe : le CALACS.
En effet, une entente a été conclue avec le CALACS de Trois-Rivières et une intervenante se rend au campus de l’UQTR en raison de quatorze heures par semaine. Ce service est sans attente et est offert gratuitement à toute la communauté de l’UQTR, étudiantEs ou employéEs.
Rencontre avec une intervenante du CALACS
Nous nous sommes d’ailleurs entretenu avec cette dite intervenante, Marie-Soleil Desrosiers, intervenante psychosociale au CALACS depuis deux ans. Elle nous permit de connaître tous les détails concernant la politique mise en place à l’UQTR en 2019. Celle-ci, découlant d’une loi provinciale, oblige les organismes comme les université à se doter d’une politique en matière de VACS.
Cette politique a permit d’offrir gratuitement jusqu’à cinq rencontres à ceux et celles qui en font la demande. Il suffit d’écrire au https://calacstr.org/ ou à VACS UQTR, une réponse sera émise en 24 à 48h. Les rencontres offertes se centrent sur l’accueil, le référencement et l’information. Si besoin est pour un suivi psychologique plus important, l’intervenante pourra rediriger les personnes vers les ressources appropriées : le CALACS pour les femmes et l’organisme EMPHASE pour les hommes.

La demande ne faiblit pas
Les différentes intervenantes m’ont également fait savoir que la demande ne faiblit (malheureusement) pas, surtout en temps de pandémie. Par contre, au départ, la communauté ne connaissait pas les services offerts. Mais depuis qu’ils sont plus publicisés, la demande ne va qu’en augmentant. La recrudescence des demandes peut-être expliquée par les confinements et déconfinements successifs. Ainsi, plusieurs victimes furent confinéEs avec leur agresseur; le déconfinement et le retour au quotidien permet par la suite de voir les signaux et l’aide apparait plus accessible.
Le confinement lui-même a été un facteur d’aggravation dans plusieurs cas.
Il faut également mentionner que souvent les agressions se voient dénoncées des années plus tard, car les symptômes s’aggravent. Le confinement lui-même a été un facteur d’aggravation dans plusieurs cas. De plus, il n’est pas du tout nécessaire que l’agression se soit déroulé sur le campus de l’UQTR, par une autre membre de la communauté ou alors que la victime était étudiantE ou employéE de l’Université. En effet, tout membre de la communauté de l’UQTR peut se prévaloir des services offert par l’université, et ce peu importe l’endroit ou le moment de l’agression vécue.
Formation Témoins Actifs
Pour finir, nous souhaitons rappeler que des formations témoins actifs sont disponibles en tout temps à l’UQTR. Elle s’adresse à tous les membres de la communauté universitaire. D’ailleurs, cette formation est obligatoire pour tout organisateur d’évènement sur le campus (deux témoins actifs formés doivent également être présents lors de tels évènements).