À seulement quelques semaines du vote décisif, la campagne électorale aux États-Unis prend une tournure palpitante. Le Zone Campus vous tient informé des développements récents entourant cette élection cruciale. Nous avons déjà abordé dans nos articles précédents le retour de Trump et son match raté avec Biden. Maintenant, jetons un coup d’œil final à la course vers la Maison Blanche.
Que disent les sondages ?
La course pour la présidence est extrêmement serrée entre Kamala Harris et Donald Trump. Bien que Harris ait une légère avance de 2,4 points de pourcentage au niveau national, selon les données de FiveThirtyEight, la situation est plus nuancée dans les États clés. Par exemple, Trump mène en Arizona et en Géorgie, tandis que Harris est en tête en Pennsylvanie et au Michigan.
Selon un sondage de NBC News, les deux candidats sont à égalité parfaite, chacun remportant 48 % des intentions de vote. Cette égalité témoigne d’une élection profondément divisée, les questions clés telles que l’avortement occupant une place centrale dans les préoccupations des électeurs.
La conquête des États clés et des minorités
Les États clés, également connus sous le nom de « États pivots », sont des États décisifs dans les élections présidentielles américaines, car leur vote peut décider de l’issue de l’élection. Voici les sept principaux États pivots pour l’élection présidentielle de 2024 :
Pennsylvanie : Avec ses 20 grands électeurs, c’est l’État pivot le plus important.
Michigan : Un autre État crucial avec 15 grands électeurs.
Wisconsin : Il dispose de 10 grands électeurs.
Arizona : État clé avec 11 grands électeurs et particulièrement disputé.
Géorgie : Un autre État clé avec 16 grands électeurs.
Nevada : Il compte 6 grands électeurs.
Caroline du Nord : État clé avec 15 grands électeurs.
Ces États sont considérés comme « swing states », car ils n’ont pas une préférence historique marquée pour le Parti démocrate ou le Parti républicain, et peuvent basculer d’un côté ou de l’autre d’une élection à l’autre. Un autre sujet crucial de cette campagne électorale est l’engagement des minorités. Harris éprouve des difficultés à rallier l’électorat afro-américain et hispanique. Trump, pour sa part, cherche à se présenter comme un défenseur des femmes, malgré ses propos polémiques sur l’avortement.
Et le Canada dans tout ça ?
Le Canada suit de près l’élection présidentielle américaine, car les résultats auront des répercussions importantes sur le pays. Le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé qu’il adopterait une approche « Team Canada » afin de se préparer à toutes les éventualités. Cette stratégie implique des ministres et des spécialistes qui travaillent ensemble pour s’assurer que le Canada peut maintenir de bonnes relations avec les États-Unis, peu importe l’issue du scrutin.
Les élections américaines ont un impact direct sur l’économie canadienne, notamment en ce qui a trait aux tarifs et aux politiques industrielles.En cas de victoire de Trump, les produits canadiens pourraient faire l’objet de tarifs plus élevés, ce qui pourrait affecter les exportations et l’économie du pays. De plus, les politiques américaines en matière d’immigration et de droits sociaux peuvent aussi avoir un impact sur le Canada. Elles peuvent influencer les mouvements sociaux et les perspectives économiques.
Kamala Harris a promis un mandat en rupture avec celui de Joe Biden, mettant en avant des idées nouvelles. De son côté, Donald Trump continue de se présenter comme le protecteur des valeurs conservatrices.