Un œil sur l’actualité internationale: Commencer l’année du bon pied

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Gwendoline Le Bomin 1

Quel bilan tirer de l’année 2016? Elle a été fortement marquée par les attentats commis par l’État Islamique en Europe et aux États-Unis. Ce n’est plus dans les pays lointains que se passe l’horreur, qui se présente désormais à nos portes.

On se réveille avec l’impression que tout ne tourne pas rond. Exit les résolutions que l’on a peu de chance de tenir: pourquoi ne pas alors commencer l’année 2017 en s’impliquant un peu plus dans notre société et militer pour une participation citoyenne?

Les conflits un peu partout dans le monde, les millions de migrants aux frontières européennes, les rebondissements en politique… l’année 2017 commence sur un ton un peu amer. La santé de la planète n’est pas non plus au mieux; les scientifiques nous ont martelé tout au long de l’année que 2016 est l’année la plus chaude jamais enregistrée. D’ailleurs, la surface de la banquise en Arctique a atteint un triste record l’automne dernier: elle s’étale sur 6,4 millions de km2, un tiers de moins par rapport à la moyenne de 1981-2010 lors de cette saison.

À la suite des attentats, les amalgames se multiplient et les musulmans sont diabolisés. Trump a même projeté de leur interdire l’accès au territoire américain. Le Royaume-Uni a voté pour le Brexit et quitte donc l’Union Européenne pour des jours plus radieux (ou pas). L’avenir n’est pas rassurant.

Dans la planète des stars, ce n’est pas mieux, ils semblent s’être passé le mot, puisque nombre d’entre eux ont pris leurs jambes à leur cou, loin de ces agitations, six pieds sous terre. Tout au long de ces douze mois, ces péripéties mortuaires ont été rythmées par les attentats et les bombardements sur la Syrie. On se demande bien où se trouvent les bonnes nouvelles sous ce ciel gris. Et pas de répit non plus pour cette nouvelle année, car l’horreur s’est répétée une nouvelle fois à Istanbul, le soir du réveillon.

Restons positifs

Avant de craindre une fin apocalyptique, rappelons que l’année 2016 n’a pas non plus été parsemée seulement de catastrophes et d’autres mauvaises nouvelles. On peine à croire que de bonnes choses se sont passées, car celles-ci restent malheureusement parfois trop discrètes dans les médias.

Dans le monde animal, deux espèces vont mieux. Grâce aux efforts du gouvernement chinois, le panda géant a quitté la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Bien qu’il reste encore menacé, il n’est plus considéré comme en danger d’extinction. Le nombre de tigres augmente pour la première fois depuis 100 ans. On recense aujourd’hui 3 890 tigres sauvages, l’Inde en abritant plus de la moitié.

On se réveille avec l’impression que tout ne tourne pas rond.

Autre bonne nouvelle, en mars, la Californie est devenue le premier État américain à interdire l’élevage d’orques en captivité. Ainsi, trois parcs (San Diego, San Antonio, et Orlando) arrêteront définitivement les spectacles mettant en scène ces animaux.

Face à l’urgence climatique, les dirigeants semblent prendre plus au sérieux l’état de l’écosystème avec l’entrée en vigueur de la COP21 (21e Conférence des Parties). D’autres pays n’ont pas attendu le lancement des différentes mesures et font déjà figure de modèle. C’est le cas, par exemple, du Costa Rica qui, pendant près de sept mois, a fonctionné uniquement avec des énergies renouvelables, mettant de côté les autres ressources bien plus polluantes, comme le charbon, le pétrole et le nucléaire. En Inde, pour combattre la pollution, pas moins de cinquante millions d’arbres ont été plantés en 24 heures, soit presque 579 arbres/seconde.

Certes, en tant que citoyen, on ne peut bien sûr égaler le geste spectaculaire de l’Inde, mais ce n’est pas une raison pour jeter l’éponge et prétexter que ces problèmes sont hors de notre portée.

Passer à l’action

Si vous tenez absolument à prendre une résolution pour cette nouvelle année, devenez par exemple bénévole dans une association. C’est la société, la planète, qui vous remercieront, et peut-être bien vous-même, car oui, se rendre utile permet de se sentir mieux intégré au groupe. Donner de soi, consacrer quelques heures pour aider les autres contribue à façonner notre environnement.

Si vous tenez absolument à prendre une résolution pour cette nouvelle année, devenez bénévole dans une association. C’est la société, la planète, qui vous remercieront, et peut-être bien vous-même.

Pourquoi ne pas s’impliquer dans une association qui aident d’autres étudiant(e)s ou migrants? En cette période de méfiance, il devient crucial de se rapprocher de ceux qui sont différents de nous, et d’éviter ainsi de se laisser piéger par les préjugés. Ne pas céder à la division et promouvoir la tolérance sont des actions plus que nécessaires en ces temps.

L’entraide est également l’occasion de faire de nouvelles rencontres et peut finalement se révéler une expérience enrichissante. Il s’agit d’une bonne motivation pour commencer l’année. Et pour ceux qui ont un emploi du temps chargé, y consacrer ne serait-ce quelques heures hebdomadaires, ou même plus occasionnellement, reste largement faisable. Aussi, nos résolutions pour 2017 ne doivent pas se réduire à de belles paroles. Il faut passer à l’étape suivante: agir.

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