
Les questions administratives demeurent pour une bonne partie des membres de la communauté étudiante un surplus de tracasseries, souvent absconses, très dispensables durant des sessions déjà bien chargées. Cependant, lorsque l’on touche à des domaines aussi sensibles que le remboursement de soins de santé, la connaissance des droits de chacun.e en la matière peut vite devenir un enjeu financier majeur. Le Zone Campus a interrogé plusieurs étudiant.e.s pour sonder leurs connaissances du régime d’assurance collective intégré aux frais d’inscription.
Jason Rivest, baccalauréat en administration des affaires
Pour ma part, étant un étudiant ayant été administrateur et exécutant de l’Association générale des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (AGE UQTR), je connais l’existence des assurances offertes aux étudiants et ce qu’elles couvrent. D’ailleurs, je m’attriste que les étudiants n’aient pas plus conscience de ce que contiennent leurs assurances. Très peu savent qu’elles couvrent plusieurs soins et même les voyages! La vie d’universitaire est bien assez dispendieuse sans prendre une deuxième assurance alors qu’on est déjà assuré avec l’assurance de l’AGE UQTR. Au niveau de la communication, je crois que l’association et le promoteur de l’assurance font leur maximum pour informer. La problématique vient aussi des étudiants qui ne sont pas curieux et qui, passifs, vont et viennent à l’université sans demander autre chose que le strict minimum. Les assurances sont, selon moi, une des parties immergées de l’iceberg que les étudiants ne voient pas assez, ou qu’ils ne veulent pas voir.
«La problématique vient aussi des étudiants qui ne sont pas curieux et qui, passifs, vont et viennent à l’université sans demander autre chose que le strict minimum.» — Jason Rivest
Samuel Rheault, baccalauréat en philosophie
Je sais qu’il existe une assurance collective oui, cependant je ne sais absolument pas ce qu’elle couvre! Je considère que je n’ai pas été suffisamment informé sur le sujet, que ce soit lors de mon inscription ou par la suite.
Clémence Bideaux, baccalauréat en études françaises (littérature et langue)
Oui, j’ai connaissance de ce régime d’assurance. J’ai dû faire des recherches pas toujours évidentes pour savoir de quoi il était question. Pour trouver comment ne plus adhérer à l’assurance, ce n’était pas très clair non plus. En ce sens, je pense que je n’ai pas été bien informée, voire pas informée du tout. Ça vient surtout d’une initiative personnelle et je pense que l’on ne nous informe pas assez sur ce que cela nous apporte. Je sais approximativement quels domaines sont couverts pour y avoir eu plusieurs fois recours. En ce concerne les montants, je me souviens approximativement également. Mais oui, j’ai pu trouver les montants remboursés en cherchant ou en demandant, dans certains cas.
Olivier Auger, baccalauréat en histoire
Je considère qu’au niveau des assurances collectives, l’information n’est vraiment pas suffisante. J’ai appris que cela existait plus d’un mois après le début de ma première session. J’ai aussi trouvé dommage d’être automatiquement inscrit mais aussi de devoir la payer, ayant dépassé la limite de désistement. De plus, cette assurance est pour moi inutile puisque mes parents souscrivent déjà à une assurance qui couvre mes besoins.
«J’ai dû faire des recherches pas toujours évidentes pour savoir de quoi il était question. Pour trouver comment ne plus adhérer à l’assurance, ce n’était pas très clair non plus.» — Clémence Bideaux
Isabelle Bourguignon, baccalauréat en enseignement des arts plastiques et dramatiques
Oui, je les connais et je m’en sers souvent. C’est une grande opportunité que nous offre l’UQTR. Personnellement, venant d’une famille avec un père monoparental âgé de 80 ans, je n’avais accès à aucune autre assurance. Grâce à celle de l’université, j’ai pu avoir des soins dentaires, orthopédiques et chiropratiques qui m’étaient inaccessibles auparavant.
Pierre-Olivier, étudiant au sein du département de chimie-biochimie et physique
Pour être honnête je n’ai pas toute l’information sur le sujet. Je sais juste qu’elle est utile, du moins en ce qui concerne les soins dentaires. Je sais surtout qu’on la paye, cette assurance, et j’aimerais que l’on nous pose le choix de la prendre plus explicitement dès le jour de notre inscription.
Les informations sur les assurances du Plan Major sont ici.