
Zone Campus poursuit sa série de textes sur l’équipe de l’AGE-UQTR. Ces portraits nous permettront d’en apprendre davantage sur ses membres, mais aussi de connaître leur point de vue sur différents enjeux. Aujourd’hui, nous donnons la parole au vice-président aux finances et au développement des services, Yan-Éric Cossette.
Le vice-président aux finances est évidemment le responsable des deniers de l’AGE. En plus de préparer le budget de l’association étudiante et de produire des rapports trimestriels, il travaille également au développement des services de celle-ci. Enfin, il doit veiller à l’application des politiques financières de l’AGE.
«Je suis le chien de garde des finances de l’AGE», résume Yan-Éric Cossette. C’est évidemment une tâche de haute responsabilité. «Il faut être capable de dire non des fois», nous explique-t-il. En effet, chaque officier se doit de respecter la limite de budget qui lui est délivré pour ses projets. «Il y a beaucoup de façons de dépenser l’argent, mais on doit penser à la santé financière de l’AGE avant tout».
«Je suis le chien de garde des finances de l’AGE.»
-Yan-Éric Cossette
Le désir d’apprendre
Étudiant en génie mécanique, Yan-Éric Cossette s’est d’abord impliqué dans son association de programme, à titre de V.P. aux Technologies, avant de joindre à l’AGE au printemps dernier. «Je voulais aussi me présenter à la présidence de mon association, mais j’ai finalement choisi de faire le saut à l’AGE comme V.P. aux finances».
Alors qu’on s’attendrait spontanément à retrouver un étudiant ou une étudiante en administration à ce poste, c’est plutôt un futur ingénieur qui l’occupe. «J’ai toujours été intéressé par le monde des affaires», nous raconte Yan-Éric. D’autant plus qu’il tire son inspiration de sa propre famille : «Mes parents sont à leur compte».
«En fait, pour être un bon V.P. aux finances, il faut avoir le désir d’apprendre et un bon sens de l’organisation. C’est également très formateur pour quelqu’un qui aimerait devenir entrepreneur, à mon avis. On doit s’initier à toutes les procédures officielles. Et en plus, on le fait pour aider les autres».
Yan-Éric travaille avec l’UTILE afin de construire de nouveaux logements étudiants à Trois-Rivières.
Des projets à caractère humain sur son bureau
Le vice-président aux finances et au développement des services ne fait pas que calculer et pondre des rapports financiers. Yan-Éric Cossette travaille également sur quelques projets d’envergure. Des projets qui toucheront directement la vie de nombreux étudiantEs.
En effet, des logements sociaux seront bientôt construits pour offrir des loyers abordables aux étudiantEs de l’UQTR. Le V.P. aux finances participe ainsi aux différentes étapes préparatoires du projet, en compagnie de l’UTILE (L’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant). «Je suis le représentant de l’AGE. Je sers d’agent de liaison entre les différents acteurs impliqués dans le processus».
Les bâtiments ne seront cependant pas situés sur le campus de l’université. L’endroit précis ne serait pas encore déterminé au moment d’écrire ces lignes, nous explique le V.P. Yan-Éric Cossette.
Le vice-président Cossette œuvre également à la création d’un nouveau CPE à l’UQTR, en collaboration avec le centre de la petite enfance Saute-Mouton. Le projet a été déjà approuvé par les diverses instances et pourra offrir jusqu’à 80 nouvelles places. La halte garderie le P’tit bacc était complète et il fallait donner l’opportunité à davantage de parents étudiantEs de profiter de ce service fort populaire, nous confirme Yan-Éric Cossette.
En effet, avoir l’opportunité de faire garder son enfant directement sur le campus doit leur faciliter grandement la vie. Le V.P. confirme que la construction débutera l’été prochain. Nous pouvons donc espérer assister à son ouverture à la fin de l’automne 2021.
Un futur entrepreneur
Étant à sa quatrième année de baccalauréat, le futur diplômé ne reviendra vraisemblablement pas en poste l’an prochain. Yan-Éric semble tout de même très heureux de son expérience au sein des associations étudiantes.
Yan-Éric insiste également sur le fait qu’il aura appris au sein de l’AGE à défendre ses idées et à devoir répondre à la critique. « J’avais un peu de difficulté à faire valoir mon point oralement par le passé… C’est ça le but d’un meeting après tout : se challenger les uns et les autres afin que la meilleure proposition sorte du lot». L’expérience acquise pourra lui être utile s’il veut un jour se tourner vers les affaires.
Étudiant en concentration mécatronique (mécanique, électronique et informatique), le futur ingénieur s’intéresse beaucoup à la robotique et se décrit un peu comme un patenteux. Même s’il veut être son propre patron éventuellement, il compte d’abord faire ses marques au sein d’une entreprise pour prendre de l’expérience. Il compte ainsi identifier les divers besoins qui restent à combler sur le marché, avant de se lancer à son tour. Il y a fort à parier que ce sera dans la région, car le natif de Trois-Rivières souhaite y demeurer au terme de ses études.