Parmi mes restants froids de catholique baptisée non pratiquante, Pâques demeure toujours dans une zone de tiraillement idéologique. Comment résister aux péplums religieux, toujours aussi grandioses! Regarder Jésus de Nazareth en mangeant trop de chocolat me donne un frisson de nostalgie à chaque fois. En fait, Pâques m’apparait être le marqueur officiel de la fin de l’hiver, ça y est nous pouvons passer à autre chose. Mon prénom m’y prédestinait: à Pâques, moi aussi je ressuscite.
L’autre Québec gastronomique
Cette année, la planification de mes escapades estivales occupe cet espace de transition. Le choix de mes destinations est bien sûr motivé par un fil conducteur lié à l’alimentaire. À mon agenda vacances, je prévois déguster une savoureuse crème glacée Coaticook au bar laitier de Coaticook. Et puis, tant qu’à être dans les voyages gastronomiques, j’en profiterai pour me restaurer au casse-croute Gibeau Orange Julep parce que de la nourriture cuisinée dans une orange géante qui ressemble étrangement à un ovni, ça ne peut qu’être un régal. Gardant exceptionnellement le dessert pour la fin, je me promets une sortie historico-éducative par la visite de la maison J.A. Vachon à Sainte-Marie-de-Beauce, épicentre québécois où les p’tits gâteaux Vachon ont été créés. Évidemment que la dégustation de pâtisseries qui termine le tour guidé influence à peine mon choix…
Courir après la carotte
La course à pied a connu une montée en popularité au cours des dernières années. Plus qu’une activité physique, elle est devenue un art de vivre pour certains de ses adeptes. Ainsi, les marathons de toute sorte se sont multipliés allant du Color Me Rad au triathlon Iron Man afin de satisfaire les coureurs en manque d’adrénaline. Pour les amateurs infidèles qui ne courent qu’épisodiquement, l’inscription à un marathon se présente comme la solution gagnante pour développer l’assiduité à l’entrainement. Bien honnêtement, je préfère la bouffe à la course et je n’avais pas encore trouvé marathon à mon pied jusqu’à tout dernièrement.
Les Courses Gourmandes proposent des évènements sportifs dont la mission est de faire la promotion des attraits touristiques des régions du Québec tout en enrichissant l’expérience des coureurs par un volet gourmand. En effet, les courses permettent de découvrir les produits locaux et les spécialités régionales grâce à des thématiques gourmandes telles des foires agroalimentaires. Au nombre des courses organisées par cet organisme à but non lucratif, on compte le demi-marathon du Baluchon à Saint-Paulin qui aura lieu le dimanche 21 juin 2015 et qui sera l’occasion de gouter aux mets d’ici lors d’un brunch d’après course. Je vais cesser de regarder mes souliers de course qui trainent chez moi et partir courir après ma carotte pour m’ouvrir l’appétit. Pour plus d’informations au sujet des autres circuits prévus par les Courses Gourmandes, vous pouvez consulter leur site Web à l’adresse suivante: www.lescoursesgourmandes.ca.
Les bénévoles qui s’impliquent auprès des popotes roulantes sont les acteurs réels de changement dont nous avons besoin en cette période d’austérité aigüe.
Popote roulante
J’ai beau avoir quitté le nid familial depuis belle lurette, ma mère me téléphone parfois pour m’informer qu’elle a cuisiné certains de mes plats préférés et qu’elle m’en réserve une portion. Avec la fin de session qui approche, cette attention maternelle est plus que bienvenue. Sans le savoir, ma mère est ma popote roulante personnelle. Le concept des popotes roulantes (parfois volantes) est simple: des gens cuisinent des repas qui sont ensuite distribués directement chez les bénéficiaires. Les organismes en charge des popotes sont souvent à la recherche de bénévoles pour assurer la continuité de ce service qui est majoritairement offert aux personnes ainées, handicapées ou en convalescence. Bref, des gens pour qui ce petit coup de main fait une différence significative dans leur qualité de vie.
L’engagement communautaire permet de créer des contacts humains et de rencontrer des personnes incroyables qui s’investissent corps et âme dans des causes auxquelles elles croient. Les bénévoles qui s’impliquent auprès des popotes roulantes sont les acteurs réels de changement dont nous avons besoin en cette période d’austérité aigüe. À petite échelle, ils changent les choses et contribuent à rendre plus agréable le quotidien de bien des gens. À Trois-Rivières, il est possible de devenir bénévole auprès du Centre d’action bénévole Laviolette qui œuvre dans le communautaire depuis 1970 et espérons encore pour longtemps.
Avec le beau temps à nos portes, c’est le moment idéal pour planifier des projets et essayer de nouvelles choses. Comme le chante si bien le groupe Avec pas d’casque , «la journée qui s’en vient est flambant neuve». Il faut en profiter un peu!
