Les Patriotes ne se reposent pas : L’été, la saison morte?

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Pour les athlètes des Patriotes, l’été est synonyme d’entrainement estival afin de rester en forme pour le début de la saison universitaire de l’automne.

Geoffrey Jouvin, de l’équipe de soccer, garde la forme en continuant à jouer. «Grâce à la ligue d’été de soccer au Québec, je peux continuer à jouer. Je vais évoluer au niveau AAA division 2 avec l’équipe de Victoriaville.» Il ne sera d’ailleurs pas le seul Patriotes à s’aligner avec la formation victoriavilloise. Gabriel Lehouiller, Justin Beausoleil et Francis Labrie évolueront aussi cet été avec Victoriaville. «Le fait de pratiquer deux fois par semaine, en plus d’avoir un match le week-end, fait en sorte que nous restons en forme pendant l’été.» Au soccer féminin, Marie-Michelle Lapointe, ancienne porte-couleur des Patriotes, s’entrainait sensiblement de la même façon. «J’ai longtemps joué l’été pour garder la forme et arriver prête à l’automne avec les Patriotes. En plus des entrainements collectifs et des matchs, on devait aussi suivre un programme de course et de musculation individualisé.»

Félix Petit, qui a terminé son stage universitaire cet hiver lors du récent passage des Patriotes hockey au Championnat canadien, opte pour sa part pour le suivi professionnel. «Pour l’été, j’ai un programme assez strict point de vue entraînement et nutrition. Une personne me suit pour mon entraînement et une autre pour ma nutrition. Je m’entraîne six jours par semaine hors glace et deux fois par semaine sur la glace.» Cela semble représenter beaucoup de sacrifices pour Félix, mais il n’en est rien. «Ce n’est pas vraiment une corvée pour moi, j’aime le côté entraînement et nutrition.»

Tommy Tremblay, attaquant des Patriotes hockey conserve la forme en continuant à jouer au hockey. «En plus de m’entrainer en salle, j’essaie de jouer au hockey le plus souvent possible, et surtout je joue au Dek Hockey pour continuer à avoir du plaisir tout l’été ». Jean-Sébastien Breton, qui s’est aligné avec les Patriotes durant cinq années, abonde dans le même sens. «Je participais à une ligue d’été. Je m’entrainais surtout à garder la forme. À l’aube du camp, j’augmentais la cadence afin d’arriver bien préparé.» Maxime Robichaud, qui évoluait à la ligne bleue des Patriotes la saison dernière en fait tout autant. «En évoluant dans une ligue d’été, on peut rester en forme, près du hockey, de cette façon on ne perd pas notre sens du jeu.»

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