L’ouverture verte : L’alternateur en action

L'écoanxiété, se déculpabiliser et s'informer

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Thomas et Zoé de L’alternateur. Source : Hydro-Québec

Cette semaine, j’ai échangé avec deux moteurs d’action : Thomas et Zoé, de L’alternateur. Iels tentent de créer du changement vert par la diffusion de contenu informatif vers l’action concrète à partir d’internet. Le poids de la situation climatique peut nous écraser et il devient essentiel de choisir ses combats pour progresser sainement. L’intention de ce texte vise à te donner des ressources d’information écologiques et te dire que le changement débute avant tout par la pensée.

L’alternateur d’éner’vie

Thomas et Zoé créent du contenu environnemental sur L’alternateur depuis 3 ans. Bien que leur projet se voie financé par Hydro-Québec, iels affirment rester dans la découverte sans tomber dans la complaisance. Par là, je parle de garder leur opinion dans leur contenu malgré l’argent d’Hydro. Thomas guide sa démarche avec la valeur de l’authenticité, à se considérer au même niveau que les autres personnes tout en se sachant imparfait. Pour Zoé, on voit sa vision dirigée par l’inclusion et son ouverture dans la diversité des opinions. Iels partagent ce désir de s’informer en étant critique pour conserver leur crédibilité et la confiance des auditeurs.rices.

Petit coucou d’Hydro-Québec dans le logo de L’alternateur. Source : Hydro-Québec

Bien que L’alternateur produise son contenu pour les jeunes adultes, il demeure accessible pour tous les gens soucieux d’obtenir des solutions concrètes aux enjeux écologiques. Tu dois te douter qu’avec un nom de compte pareil, on parlera d’énergie, mais ça ne constitue pas le seul sujet. Tu trouveras des sujets comme l’alimentation, l’aménagement urbain, la consommation et des pépites humoristiques autant sur leur compte YouTube, Tiktok qu’Instagram. Ces sujets s’approfondissent selon différents angles : scientifique, naturel, social et humain. Cette façon de faire permet de mettre en relation les éléments de l’environnement avec ce que l’on peut vivre au quotidien par rapport à la terre.

La verdure de l’écoanxiété

La petite voix dans ta tête. Source : L’alternateur

Tu me vois venir. La fatalité devant la crise climatique : on nous bombarde de mots de malheur et de désespoir avant même notre naissance. Thomas, Zoé et moi en avons parlé. En fait, si tu en ressens, j’aimerais que tu saches que tu tentes de t’adapter aux évènements. Tu n’es pas malade. Quand on te dit que certaines activités aggravent la santé de la planète et que tu les arrêtes et les diminues pour limiter la dégradation de la terre, je crois que c’est sain. Ce stress au fond de toi qui survient quand tu penses à l’environnement, il devient un moteur de changement.

L’écoanxiété peut nous habiter tout en nous stimulant. Elle monte et descend en montagnes russes. Thomas et Ève m’expliquaient que pour certaines personnes, elle se trouve inexistante, ce qui risque de ne pas occasionner de changement de comportement plus vert. Pour d’autres, elle varie de peu à élevée et elle pousse à s’informer, à changer ses actions, pour minimiser son impact sur l’environnement. Dans des cas extrêmes, elle paralyse, elle empêche de fonctionner au quotidien et nuit gravement au bien-être. Dans cette dernière situation, je conseillerais de consulter. Je veux que tu saches que dans tous les cas, ces sentiments sont valides. Tu peux aider la terre activement avec ce qui te fait du bien sans t’en vouloir pour ce que tu n’arrives pas à faire.

Peu importe le degré d’action que tu mets, c’est important de voter, d’agir et de travailler à te questionner sur ton mode de vie.

Thomas, de L’alternateur

S’en/Sans vouloir

Il t’arrive peut-être ces moments où tu veux tout changer, où ton énergie se décuple et tu pourrais bloquer une pétrolière avec ton corps. D’autres fois où tes idées te hantent parce que tu n’as pas pu acheter de la nourriture biologique par manque d’argent. Également, je pense à cette journée où il ne restait plus de lait d’avoine à l’épicerie et que tu as pris une autre sorte moins écologique. Une petite larme coulait à l’intérieur de toi. Cette culpabilité se présente malgré tout, mais je peux t’assurer que le contexte qui t’entoure joue un grand rôle dans tes comportements.

Oui, je crois que chaque action comprend une répercussion écologique et que l’impact zéro reste un mythe. Tu peux garder une distance entre ce que tu parviens à faire et l’idéal inatteignable. Les infrastructures, la disponibilité, l’argent, le temps et tout ce qui se rapporte au contexte t’entourant jouent sur tes habitudes. Je pense à quelqu’un qui travaille 40 h par semaine et qui n’arrive pas à être zéro déchet. À une région sans eau potable qui peut seulement boire dans des bouteilles de plastique. On ne décide pas de naître. On peut toujours faire ce qui se trouve dans nos moyens pour se sentir en paix avec nous-mêmes. À utiliser cette pensée au quotidien, où nous amènera-t-elle ?

Trouver son moyen de gérer l’écoanxiété. Source : L’alternateur

On n’est pas nécessairement prêt à faire des changements. [C’est d’] accepter qu’en façonnant notre manière de penser, ces changements là vont débouler.

Zoé, de L’alternateur

Futur en action

Je repense à Thomas et Zoé, quand iels me parlaient de leur implication. Leur humour, leur créativité et leur engagement me laissent croire que le futur se bâtira hors de la culpabilité et du désespoir et au centre de la bienveillance et du bonheur.

L’écoanxiété sous la loupe de L’alternateur. Source : L’alternateur

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