Olivier Larouche: Vers sa meilleure saison de «Crashed Ice»

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Le Zone Campus vous a permis, au cours des dernières années, de suivre la progression, à l’international, d’Olivier Larouche, étudiant à la maitrise en sciences de l’environnement. Celui-ci ayant repris l’action dernièrement, nous nous faisons donc bien sûr un devoir de poursuivre cette couverture.

Peux ceux et celles qui l’ignorent, Olivier Larouche fait partie de la bande de téméraires qui s’élancent en patins sur des pentes glacées à l’occasion des événements Red Bull Crashed Ice et du circuit similaire de moindre envergure de la Coupe Riders. Cette dernière sert de porte d’entrée pour les événements Crashed Ice.

Après avoir manqué les premières compétitions de l’année avant Noël à la suite de problèmes de passeport, il a pu reprendre l’action durant les dernières semaines. Il en est présentement à la dernière des quatre semaines d’un voyage en Europe où il a dévalé les pentes avec les meilleurs au monde.

Olivier Larouche pourrait connaitre la meilleure saison de sa carrière.

Son premier arrêt, à l’étape de Saint-Pétersbourg de la Coupe Riders du 25 au 27 janvier, a été très fructueux. Il a terminé dixième, commençant sa saison d’un très bon pied. Il s’agit de son meilleur classement depuis février 2016. Ce n’est pas un maigre accomplissement, même si la compétition était, de son propre aveu, moins féroce qu’à l’habitude, vraisemblablement pour des raisons liées à l’emplacement où la course avait lieu.

Cette performance lui vaut son billet d’entrée pour la course de Jyväskylä en Finlande la fin de semaine suivante. Il s’agissait là d’un prestigieux événement Red Bull Crashed Ice. Il y décroche une 40e place après des qualifications peu fructueuses qui le placent dans une vague finale contenant des compétiteurs de haut niveau, dont Marco Dallago, le meneur de la Coupe du Monde 2017-2018. La piste lui était également défavorable. Il explique que «c’était une piste de descente rapide, qui avantage ceux qui sont doués en ski». Il affirme performer mieux lorsque les parcours contiennent plusieurs sauts, où il se démarque plus facilement.

Malheureusement, la course de la fin de semaine du 8 au 10 février était du même type. Celle-ci se déroulait également en Finlande, à Saariselkä cette fois. Cet événement de la Coupe Riders devait servir à le qualifier pour le Red Bull Crashed Ice à Marseille. Or, sa 41e position ne lui a pas permis d’emblée d’accéder à la course. Il a donc dû se contenter de regarder des lignes de côté. «J’aurais vraiment aimé y participer, c’est un bon parcours pour moi», confie-t-il.

Quoi qu’il en soit, il sera par la suite de retour au pays afin de participer à l’événement de la Coupe Riders ayant lieu à La Sarre, dans sa région natale d’Abitibi-Témiscamingue. Il devrait également sans problème pouvoir prendre part au Red Bull Crashed Ice d’Edmonton, vu le quota de compétiteurs plus élevé accordé au pays hôte de chaque compétition.

«J’aurais vraiment aimé y participer, c’est un bon parcours pour moi.» — Olivier Larouche

Le tout place Olivier dans une position avantageuse pour conclure la meilleure saison de sa carrière. Étant présentement 58e (en date du 26 février 2018) à la Coupe du Monde annuelle malgré son absence à deux événements importants en début d’hiver, tout porte à croire qu’il pourra continuer de grimper les échelons si les performances offertes au Canada sont similaires à celles qu’il a livrées jusqu’à présent en Europe.

Restez à l’affût du Zone Campus pour connaitre le dénouement de cette année de course, qui pourrait être un point charnière dans la carrière d’Olivier Larouche.

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