Par Laurent Constantin, étudiant au département des sciences de l’éducation
Comme on l’a appris en pleine première page de la dernière édition du Zone Campus, M. Ludovick Nadeau, président de l’AGE UQTR, a remis sa démission avant même que la session d’automne ne débute. On a forcé un président à remettre sa démission parce que, semble-t-il, il ne faisait pas l’affaire. On lui dit qu’il était très impliqué, motivé et dévoué envers l’AGE UQTR, mais qu’il manquait d’organisation et de leadership. C’est pour cela qu’il a reçu un vote de non-confiance lors du dernier conseil d’administration. D’accord.
Alors, dans toutes ces circonstances, pourquoi se précipiter pour élire un nouveau vice-président aux affaires académiques des cycles supérieurs, prétextant que la rentrée scolaire est le moment où il y a le plus d’achalandage? Pourquoi renvoyer l’adjointe administrative de la permanence de l’AGE? Pourquoi se lancer dans un appel d’offres pour un pavillon à la vie étudiante? Pourquoi tout cela alors qu’il n’y a pas de capitaine à bord? Le grand ménage de la rentrée, le président en faisait partie.
Je ne me porte pas, ici, à la défense de Ludovick Nadeau. Certains savent bien mieux que moi ce qu’il a fait de bien et de mal depuis son arrivée comme officier de l’association générale des étudiants. Je me questionne simplement sur la pertinence de ce vote de non-confiance qui a abouti à sa démission. Je souhaite aux personnes qui brigueront la présidence, et qui n’en ont pas eu le courage au printemps passé, d’être aussi impliqués, motivés et dévoués envers l’AGE que son président démissionnaire. Je souhaite aussi au futur président, surtout s’il provient du C.A., de ne jamais oublier que l’épée de Damoclès pend au-dessus de son siège. Selon l’article 5.18 des statuts et règlements généraux de l’AGE UQTR, un officier élu par le C.A. peut être destitué par le C.A. Un pouvoir considérablement plus grand qu’une motion de non-confiance.
Quoi qu’il en soit, M. Nadeau aura été élu à 58% des voix dans une élection générale où on dénote un taux record de participation (24%). Il a été forcé de se retirer de ses fonctions par une poignée de personnes et son successeur sera sûrement élu par autant d’administrateurs que je peux en compter sur mes doigts. Bref, le conseil d’administration se trouvera un président à son image, pas celle de l’ensemble des étudiants. C’est ça la démocratie? Ou est-ce un vote stratégique du conseil d’administration?
Totalement d’accord avec le point de Laurent ! Pourquoi est-ce un comité qui décide du sort du président d’une association étudiante élue par l’ensemble de celle-ci ?
C’est anti-démocratique et de plus en plus, des étudiants se demandent si certains gens siégeant au CA de l’AGE ou faisant partie de l’organigramme de l’association ne pensent pas à leurs intérêts personnels plutôt qu’à ceux qui devraient être en toute logique, collectifs… Peut-être, je dis bien peut-être que Monsieur Magny n’avait pas tort dans la légitimité de ses intentions finalement…
Not my president, not evermore my AGE…. Je ne m’y reconnais plus et je n’y vois plus les intérêts de l’ensemble des étudiants défendus comme il devrait être !
Pourquoi utiliser la photo de la nouvelle présidente comme en-tête de votre article si vous ne daignez même pas la nommer et que vous ne parlez pas vraiment d’elle ? De plus, vous devriez peut-être être plus précis sur certains aspects que vous abordez dans votre article. Vous dites que ceux qui se sont présenté cette fois-ci pour le poste de président « n’en ont pas eu le courage au printemps passé ». Avez-vous des preuves de ce que vous avancez ? De plus, monsieur Nadeau a été élu par 58 % des voies… parce qu’il était le seul à se présenter au poste de président. C’est aussi un petit détail que vous avez omis dans votre article. Je comprends que vous vouliez partager votre opinion, mais de grâce, utilisez des arguments rigoureux !
«Pourquoi utiliser la photo de la nouvelle présidente comme en-tête de votre article si vous ne daignez même pas la nommer et que vous ne parlez pas vraiment d’elle ?»
C’est l’entête du site de Zone Campus et pas l’entête du texte d’opinion. La photo de la page couverture du journal en cours est utilisée pour le site pendant la période de publication du journal.
Vous est-il arrivé de songer que M. Nadeau avait peut-être été tassé parce qu’il ne faisait pas la job aussi ?
Sinon, ça ne vous tente pas, ô crieurs de démocratie, de donner sa chance à la nouvelle présidente ?