
Les semaines se suivent et se ressemblent pour notre équipe universitaire de hockey des Patriotes au gré du calendrier de l’OUA (Ontario University Athletics). Lors des deux week-ends précédents, l’équipe s’était fait l’hôte de deux séries de deux matchs. La fin de semaine du 8 et du 9 novembre, rappelons que l’équipe avait balayé la série de deux rencontres face à Laurentian, l’emportant 4-2 et 6-2. La fin de semaine dernière, l’équipe avait partagé les honneurs de la série de deux matchs avec les Gaels de Queen’s, l’emportant vendredi et s’inclinant samedi. Cette fois, c’était au tour de nos Patriotes (9-2-2) de se déplacer du côté de l’Ontario le temps de deux matchs pour y affronter les Ridgebacks d’Ontario Tech (6-7-1).
Victoire in extremis au premier rendez-vous
Vendredi soir, comme si l’équipe de promotion des Ridgebacks, dans l’amphithéâtre ontarien, voulait s’assurer que les partisan.e. en auraient pour leur argent comme le voudrait le noir de ce vendredi, la rencontre a été chaudement disputée et a requis une période de surtemps. Bref, les spectateur.rice.s ont eu quelque chose à se mettre sous la dent.
Sébastien Auger, gardien partant pour le premier de ses deux matchs, a très bien fait, s’assurant de garder son équipe dans le coup et le pointage inchangé sur le tableau d’affichage, jusqu’à la fin. Du moins, c’est ce qu’il était en train de faire avant de voir les locaux finalement percer sa muraille étanche, celle du Patriote de la semaine dernière, dans la dernière minute réglementaire de jeu.
Heureusement pour les Patriotes, ce but ne faisait que créer l’égalité 1-1 puisqu’au deuxième tiers, le prolifique attaquant Julien Tessier avait ouvert le pointage. Ce but inespéré des locaux en toute fin de troisième n’aura donc eu comme seul effet d’offrir un billet aux deux équipes pour une prolongation. Un aller simple où une fois la conclusion arrivée, on ne pourra pas revenir en arrière, sur ce point supplémentaire en jeu.
Une fois en surtemps, c’est Samuel L’Italien qui finalement, suite à une brillante séquence collective en zone offensive, aura tranché le débat. Les Patriotes ont donc profité de ce premier match pour récolter un dixième gain. Les joueurs se devaient par contre de rester le plus terre à terre possible et concentrés au maximum puisque les deux mêmes équipes se donnaient rendez-vous le lendemain, samedi après-midi, dès 15 heures.
Passer le balai chez soi c’est bien, chez l’ennemi c’est mieux
Samedi, à l’occasion de cette deuxième rencontre, le pilote de la formation a jeté son dévolu sur son auxiliaire Mathieu Bellemare pour ce qui est du rôle de gardien partant.
La décision de l’entraîneur, encore une fois, a payé puisque le gardien réserviste vers qui les projecteurs se tournaient a connu un excellent match. Mathieu Bellemare aura bloqué 35 des 37 tirs dirigés vers lui.
Comme pour lui faire honneur et le conforter, les Patriotes semblaient s’être donné le mot pour offrir un coussin rapidement à leur gardien recrue. Tour à tour, Samuel L’Italien , William Leblanc et Jordan Martel ont donc uni leurs efforts pour lui offrir une marge de 3-0 avec laquelle travailler.
Bellemare a su en faire bon usage, s’assurant que les Ridgebacks ne parviennent pas à faire tomber cette avance inespérée. Il aura accordé deux buts, mais qu’en adviennent-ils au fond, puisque les Patriotes ont tout de même triomphé 3-2.
Un autre weekend parfait côté classement
En ce dimanche matin, les Patriotes ont donc un dossier très très enviable de 11-2-2.
Au niveau du classement, notre équipe, toujours deuxième, se rapproche dangereusement de la tête toujours maintenue par les Ravens de Carleton, qui les surpassent par quatre points, mais qui aussi, à l’avantage des Trifluviens, ont disputé un match de plus de leur calendrier.
Lors de la fin de semaine prochaine, les Patriotes seront les hôtes d’une série de deux matchs. Cette fois, ce sera la formation de Nipissing (6-7-1-2) qui sera les visiteurs. Il s’agit, à première vue d’une équipe de milieu de classement de laquelle nos hockeyeurs devront prendre garde.
Comme on le dit trop souvent, le hockey, ça se joue sur la glace. Je l’écris aussi, mais je sais très bien qu’il s’agit de l’une des philosophies principales du groupe de Marc-Étienne Hubert pour lui couvrir depuis quelques mois déjà. Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.