Plusieurs chapitres sont survenus depuis l’annonce du retour d’une équipe de football universitaire à Trois-Rivières en décembre dernier. Après une étude de faisabilité du projet, qui s’est avérée positive au mois de mars, voici qu’on faisait l’annonce le 3 avril dernier du plan d’affaires qui sera utilisé pour relancer le programme.
C’est une corporation de 25 hommes d’affaires, dont des anciens joueurs des Patriotes dans les années 70, qui est en partenariat pour démarrer le bon fonctionnement de la franchise afin qu’il puisse y avoir un botté d’envoi à l’automne 2017. L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) aura un rôle très effacé dans le financement de la future concession. L’établissement versera la modique somme de 125 000$ annuellement lorsque la formation trifluvienne sera à l’œuvre, ce qui représente seulement 15% du budget annuel qui fera vivre l’équipe.
La balance du montant sera assurée par les différents investisseurs qui forment la corporation. Ceux-ci, qui deviendront donc propriétaires, ont accepté de verser 10 000$ chacun et une personne a notamment remis un chèque de 100 000$. C’est d’ailleurs ce montant qui a permis aux autres personnes d’emboiter le pas et ainsi d’amasser 800 000$ jusqu’à présent. C’est près du tiers de l’objectif des trois millions que l’on voulait atteindre lorsque le projet a été lancé.
«Nous n’attendons que l’approbation du conseil d’administration de l’UQTR. Aussitôt que nous l’avons, en mai nous l’espérons, nous serons en mesure d’aller de l’avant», a affirmé Jean-Guy Paré, un des principaux artisans du projet, au quotidien Le Nouvelliste.
«Nous n’attendons que l’approbation du conseil d’administration de l’UQTR. Aussitôt que nous l’avons, en mai nous l’espérons, nous serons en mesure d’aller de l’avant.» – Jean-Guy Paré, collaborateur
Si les membres de la corporation obtiennent l’accord du conseil d’administration de l’UQTR afin de démarrer la campagne de financement en juin 2015, ceux-ci se mériteront probablement l’aide de la Ville de Trois-Rivières afin de voir aux couts pour la sécurité et le stationnement au stade des Diablos. Avec 5000 sièges supplémentaires qui seront rajoutés, il faut prévoir un plus grand espace pour accueillir les gens. Selon Paré, lorsque ces points seront réglés, il ne restera plus qu’à se concentrer sur l’encadrement des joueurs.
Une icône de la boxe québécoise investit dans le projet
Parmi le groupe d’hommes d’affaires, il y a un visage bien connu des amateurs de boxe au Québec qui a décidé d’investir afin de ramener le ballon ovale en Mauricie. Ancien secondeur des Patriotes de 1975 à 1978 et entraineur pendant deux saisons, le réputé promoteur du groupe Gym, Yvon Michel, n’a pas hésité à verser la somme de 50 000$ afin de faire avancer les choses. Selon ce que le principal intéressé a mentionné à TVA Sports, une association entre lui et ses anciennes amours s’avérait des plus naturelle.
«J’ai joué trois ans avec les Patriotes et j’ai été entraineur sur l’équipe durant deux saisons. Si la formation avait survécu, je ne me serais probablement jamais dirigé vers la boxe. À la base, le football, c’était mon sport numéro un.»
À noter qu’un entraineur devrait également être engagé d’ici la fin de 2015 pour le recrutement ainsi que des employés pour amorcer la promotion de tout ce qui entoure l’aspect marketing de la future équipe des Patriotes.