Les 27 janvier et 3 février derniers, les Patriotes de l’UQTR visitaient d’abord les Carabins de l’Université de Montréal, puis les Stingers de l’Université de Concordia. Tant l’équipe féminine que masculine tentaient alors de vaincre les équipes de Montréal sur leurs propres terrains.
Défaites contre l’UdeM
Contre les Carabins, la lutte a été ardue autant pour les femmes que pour les hommes. L’équipe trifluvienne féminine a mené un long combat, tentant pendant tout le match de prendre la tête, mais ne réussissant malheureusement pas à rattraper l’avance d’un point que l’équipe montréalaise avait prise. Malgré tous leurs efforts, les filles ont dû concéder la victoire aux Carabins par la marque de 0 à 1.
Du côté des hommes, le scénario a été similaire, car les Carabins l’ont aussi remporté sur les Patriotes. Un bien mauvais début de match explique l’avance que l’équipe montréalaise a pu prendre dès la 8e seconde, en retour du coup d’envoi trifluvien. Il a été difficile par la suite de surmonter ce manque de concentration coûteux.
La défensive s’est montrée particulièrement fragile durant la première moitié du match. D’ailleurs, un second but sur un coup franc est venu creuser l’écart entre les équipes aux alentours de la 12e minute et, finalement, un 3e but à la 15e minute de jeu.
Bien que la seconde demie ait été plus satisfaisante pour les Patriotes, qui l’ont emporté 1 à 0 grâce à un tir de réparation compté par Jean-François Fournier à la 80e minute, ce résultat n’a pas suffi à combler le manque provoqué par les erreurs de début de match. Les entraînements de l’équipe promettaient de travailler ces lacunes en défensive.
Les Patriotes contre Concordia
Les filles n’ont malheureusement pas eu leur revanche contre Montréal le 3 février, car Concordia a alors eu raison d’elles. Se relevant d’une difficile saison extérieure à l’automne, les athlètes trifluviennes montraient pourtant une nouvelle agressivité cet hiver, une énergie qui semblait promettre de meilleurs résultats lors de la saison intérieure. C’est d’ailleurs ce qui leur a permis de loger un ballon dans les filets adverses vers la 15e minute du match, alors qu’elles connaissaient une bonne séquence. «Nous avons malheureusement cessé de jouer pour permettre à l’adversaire d’égaliser le score, puis de prendre les devants à la mi-temps», raconte l’entraineur Ghislain Tapsoba.
« Offensivement, nous progressons avec une meilleure cohésion des milieux de terrain et des attaquants. Défensivement, nous devons améliorer notre marquage sur balles arrêtées ainsi que notre prise de décision avec ballon.» – Pierre Clermont, entraineur-chef
Plusieurs tentatives ont été effectuées en deuxième demie, mais en vain. La contre-attaque des Stingers a permis d’enfoncer le clou et d’inscrire la marque finale de 3 à 1. L’entraineur salue le but de son équipe, marqué par Valérie Claveau, mais espère que les joueuses sauront livrer une meilleure performance collective pour le prochain match contre Sherbrooke.
Résultat beaucoup plus heureux chez les hommes : ceux-ci l’ont emporté 5 à 3 sur les Stingers. Les hommes se sont chargés de prendre la revanche que les filles n’ont pas eue et l’ont fait grâce à un travail d’équipe remarquable. En effet, plusieurs joueurs ont contribué au succès des Patriotes dans ce match.
Yannick Fournier, sur une passe de Florian Galley, athlète récemment décoré par le RSEQ, a compté le premier but à 10 minutes du début du match seulement. Valentin Seger s’est chargé du deuxième but, avec l’aide du capitaine Jean-François Fournier à la 24e minute. Toutefois, c’est le 3e but, compté par Florian Galley sur une reprise de volée de 20 mètres à la 37e minute qui restera dans la mémoire des Patriotes en ce 3 février.
C’était donc 3-1 à la mi-temps. Jean-François Fournier et Karim Acharid ont compté les deux derniers buts, respectivement sur une pénalité, puis sur une passe d’Abdoulaye Kanté. «Offensivement, nous progressons avec une meilleure cohésion des milieux de terrain et des attaquants. Défensivement, nous devons améliorer notre marquage sur balles arrêtées ainsi que notre prise de décision avec ballon», explique l’entraineur Pierre Clermont.