Auteur : Jean-Sébastien Berthelot, Département des sciences de l’environnement
Le dimanche 27 octobre 2013 avait lieu la réunion du conseil d’administration de l’AGE UQTR. Lors de cette réunion, il a été discuté du projet de l’Association des étudiants de psychologie (AEP) d’évaluer la désaffiliation des étudiant(e)s du Michel-Sarrazin. Projet qui semble être une surprise pour le conseil exécutif et le conseil d’administration.
Pourtant, cela fait de nombreuses années que l’idée de désaffiliation plane au Michel-Sarrazin. Presque aussi longtemps que le projet de café étudiant. Cette surprise démontre surtout le manque d’écoute des conseils d’administration et des conseils exécutifs précédents et actuels, puisque la quasi-totalité des sécessionnistes sont d’anciens administrateurs et administratrices qui ont travaillé de très près avec l’exécutif précédent. Si l’exécutif 2012-2013 n’avait pas été aussi occupé à faire des pirouettes pour avoir l’attention des médias, peut-être aurait-il vu la problématique qui était sous ses yeux.
Le constat est là pourtant. Pour le peu de services que l’AGE UQTR donne au M-S, il est difficile d’avoir un guichet rempli et des micro-ondes fonctionnels. Il est également choquant de savoir que des exécutant(e)s actuellement en place, seule la vice-présidence aux communications est allée voir les étudiants et les étudiantes du Michel-Sarrazin lors de la période électorale. Bref, le M-S est pris pour acquis et je les comprends de questionner leur appartenance à l’AGE UQTR.
Surtout que lorsqu’ils partent des projets de leur propre initiative, ils sont capables de grandes choses. La Chasse à Sarrazin qui vient d’ouvrir ses portes en est le parfait exemple et certainement pas grâce à l’AGE UQTR qui a, à mon avis, presque dépossédé les étudiants du M-S de leur projet en les obligeant à un paquet de conditions. Les initiateurs et initiatrices du café se sont trouvés devant le choix d’accepter ces conditions ou d’oublier l’idée du café. J’aurais fait la même chose à leur place. Bref, j’ai bien hâte de voir les avancements du projet de clowns thérapeutes!
Même si l’évaluation de la désaffiliation n’aboutit pas à une future sécession, elle envoie un message fort qui a été répété de nombreuses fois durant les deux derniers siècles: «No taxation without representation».